L’UNESCO, l’acronyme anglais de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, a récemment désigné London comme Ville de musique.

Hé oui! Il s’agit bien de « notre » London et non de la capitale britannique. Qui plus est, il s’agit de la première municipalité canadienne à se distinguer de la sorte. Mais qu’est-ce qu’une Ville de musique?

« Cette désignation reconnait que London est une plaque tournante internationale pour la musique et la culture et où l’on trouve des artistes incroyablement talentueux, des auteurs-compositeurs, des producteurs, des ingénieurs du son, des exploitants de salles et de festivals et des programmes d’éducation musicale de renommée mondiale, a déclaré le maire de London, Ed Holder, par voie de communiqué.

« Nous sommes une communauté profondément enracinée dans le domaine de la création et où la musique est un élément essentiel de notre identité économique et culturelle. La désignation Ville UNESCO de musique est une reconnaissance de l’engagement et du dévouement continus envers le développement de l’industrie de la musique en tous ceux qui sont impliqués dans ce secteur. »

Le célèbre Sunfest vient immédiatement en tête lorsque l’on cherche des exemples précis de cette effervescence artistique. Or, il ne s’agit là que d’un élément parmi d’autres.

Ainsi, en ce qui touche aux événements d’envergure, la ville a notamment accueilli les JUNOS et les Canadian Country Music Association’s Awards. Au chapitre éducationnel, l’Université Western, le Collège Fanshawe et l’Ontario Institute of Audio Recording Technology forment des professionnels qui occuperont une vaste gamme de métiers essentiels à l’industrie musicale. Et en ce qui concerne la sphère politique, London s’est également dotée, en 2014, d’une stratégie de développement de son secteur musical et a embauché un coordonnateur à cet effet.

Tout cela sans compter les multiples spectacles qui animent cette ville à longueur d’année.

Il existe en tout 60 Villes de musique de par le monde et faire partie de ce réseau facilite les échanges pour s’inspirer des pratiques les plus fructueuses, développer des partenariats et promouvoir des activités. London s’illustre donc non seulement comme une ville exemplaire pour son soutien aux artisans de la musique mais, en s’inspirant des succès vécus ailleurs, pourrait éventuellement se surpasser.

 

PHOTO (Archives L’Action) – Christine Tassan et les Imposteures au Sunfest de 2017