La COVID-19 avait mis des bâtons dans les roues du Centre communautaire francophone de Sarnia (CCFS) mais, après bien des aléas, l’organisme a finalement bouclé la boucle de son projet cinématographique.
En effet, le samedi 30 octobre, le court métrage intitulé Comment retrouver le sourire (ou simplement ne pas le perdre) a été présenté en grande pompe devant quelque 80 spectateurs réunis pour l’occasion.
Un événement en présentiel, donc, qui s’inscrivait dans le cadre d’une soirée plus élaborée que la simple projection du film. La programmation commençait à 18 h 30 avec les nécessaires remerciements d’usage pour tous ceux qui ont participé au projet ou qui l’ont appuyé, à la suite de quoi l’oeuvre a été présentée.
D’une durée de 12 minutes suivies d’une minute et demie de bloopers ou gaffes de tournage, le film raconte la journée d’une adolescente apathique (Émilie Misner) qui fait appel à ses jeunes frère et sœur (Joshua Bradshaw et Jacobie Jamieson) et à son père (Olivier Lacasse) pour retrouver son entrain. Le film comprenait également une chanson écrite par Isabelle Bouffard.
Parmi tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à la création de ce court métrage, David Lauzier, agent de projet au CCFS, occupait une place particulière puisqu’il était responsable de piloter ce projet de A à Z. Il était également affecté à la réalisation.
Le CCFS avait mis le paquet pour que les acteurs soient les vedettes de la soirée, ce qui, somme toute, était dans l’ordre normal des choses. Ayant fait leur entrée sur le tapis rouge, ils ont répondu aux questions du public et se sont livrés à une séance de signature d’autographes.
Tous garderont un souvenir de cette aventure hors de l’ordinaire puisque des versions d’une affiche promotionnelle du film en grand format leur ont été remises sur lesquelles ils figurent individuellement.
« C’est génial. C’est remarquable. Les trois jeunes qui sont dans le film ont fait un super beau travail », commente Tanya Tamilio, dont la résidence a d’ailleurs servi de décor au récit. La présidente du CCFS aimerait bien qu’un autre court métrage soit produit, d’autant plus que la pandémie a imposé des limites au nombre de participants. Cela dit, des ajustements devraient être apportés à la logistique en termes d’heures de travail du personnel du CCFS.
Pour le moment, l’organisme songe à soumettre sa création à des festivals de films. La communauté francophone de Sarnia pourrait ainsi se faire connaître ailleurs au pays.
PHOTO (courtoisie: CCFS) – De gauche à droite : les jeunes acteurs du film Jacobie Jamieson, Émilie Misner, Joshua Bradshaw ainsi que la présidente du CCFS, Tanya Tamilio