Le samedi 25 novembre, à Hamilton, les Mustangs de l’Université Western affrontaient le Rouge et Or de l’Université Laval en finale de la Coupe Vanier. L’équipe de Québec espérait remporter ce trophée pour la 10e fois de son histoire mais sa défensive réputée des plus coriaces a dû s’incliner contre les redoutables attaquants de l’équipe de London.
Depuis sa création au milieu des années 1990, le Rouge et Or a dominé le football universitaire canadien, remportant, malgré sa jeune histoire, le plus grand nombre de Coupe Vanier. Quant aux Mustangs, qui décrochaient cette fin de semaine leur septième Coupe, une performance qui à ce chapitre les place au second rang derrière l’équipe de l’Université Laval, leur parcours remonte aux années 1920.
Le match s’annonçait donc excitant pour les amateurs de football mais ceux de Québec ont dû vite déchanter : après une première demie difficile mais au cours de laquelle le Rouge et Or opposait tout de même une résistance honorable, la deuxième demie a vite tourné à la débâcle.
Au final, Québec s’est inclinée par la marque de 39-17 alors que London, qui dominait tous les aspects du jeu, mettait la main sur le précieux trophée pour la première fois depuis 1994.
Pour Greg Marshall, entraîneur-chef de l’équipe depuis maintenant 10 ans, cet honneur s’est ajouté à celui de voir les Mustangs conclure la saison avec une fiche parfaite de 12-0, grâce notamment aux deux touchés du porteur de ballon Cedric Joseph, à celui du receveur Cole Majoros et des deux majeurs au sol du quart-arrière Chris Merchant. Ces trois joueurs étaient au centre de la stratégie et du jeu des Mustangs, multipliant les passes et les points.
Après cette cuisante défaite, les joueurs du Rouge et Or ont humblement concédé qu’ils avaient manqué de préparation et que l’adresse et la force des Mustangs les avaient pris de cours. Le Rouge et Or finit tout de même la saison avec une fiche enviable de dix victoires et deux défaites.
Après une longue traversée du désert, les Mustangs semblent faire un retour en force. En 2018, il faudra donc garder un œil sur les matchs de la Coupe Vanier pour savoir s’il s’agit d’un feu de paille ou d’une invincible ascension capable d’éclipser l’Université Laval.
PHOTO : La Coupe Vanier entourée des Mustangs de l’Université Western