Alexia Grousson

La Table Franco-Info locale tenait sa dernière réunion de l’année, le 16 novembre, en présentiel dans les locaux du Carrefour communautaire francophone de London (CCFL) et en virtuel.

Le tour de table a mis en évidence plusieurs projets réalisés par les organismes et autres activités en cours.

Pour la Société économique de l’Ontario, Fairouze Touni a mis en lumière un des programmes de l’organisme nommé « incubateur d’entreprises francophone en mode virtuel » qui offre une formation complète pour ceux qui souhaitent démarrer leur entreprise. Mme Touni a aussi mentionné une série d’ateliers pour les nouveaux arrivants destinée à les initier à l’entrepreneuriat.

Pour le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest, Rosa Atmani a évoqué « la belle réussite » des diverses célébrations qui ont eu lieu dans le cadre de la Semaine de l’immigration francophone. L’organisme a participé également à Destination Canada Forum Mobilité, en France et au Maroc.

Enfin, pour l’Entité de planification des services de santé en français, Franck Tshunza, a rappelé la nouvelle campagne en cours sur les barrières existantes à la demande active des services de santé en français. À cet effet, l’Entité 1 et l’Entité 2 ont développé un questionnaire pour recueillir les expériences et suggestions de la communauté.

Les plans d’action des sous-comités étaient aussi à l’ordre du jour. Paulette Desjardins, directrice générale du CCFL, avait convié Peter Hominuk, directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, afin qu’il puisse offrir son expérience sur les Tables francophones en général et leur fonctionnement.

« Les premières Tables de concertation remontent à 2013. Depuis, beaucoup de choses ont changé en particulier avec la pandémie, et il est nécessaire qu’elles évoluent. Il faut repenser à ce que l’on veut être et doit être. Il ne faut pas s’isoler pour survivre, mais faire rayonner la francophonie dans la région. Les Tables sont un moyen d’entraide entre les organismes pour faciliter le travail et la vie de tous. Il faut en sortir avec un bénéfice et non ressentir comme un poids lourd sur ses épaules qui nous rend anxieux et nous ralentit » explique-t-il.

Plusieurs nouvelles idées ont vu le jour après l’intervention de M. Hominuk, telle celle de mettre en veille les sous-comités, qui ne sont pas assez soutenus, afin de ramener le tout à un grand groupe et ainsi obtenir plus de soutien avec une meilleure répartition des tâches. Toutes les idées évoquées sont encore en pourparlers et aucune décision n’a été prise.

Avant de conclure, la demande de changement de signal radio de Radio-Canada a été discutée. Après un sondage tenu dans la communauté de London et ses environs, il appert que 80 % des participants ont voté pour recevoir le signal de Windsor plutôt que celui de Toronto. Une lettre de demande a été lue et approuvée à l’unanimité par le groupe d’intervenants. Elle sera donc envoyée à Radio-Canada en vue d’effectuer ce changement.

La prochaine rencontre de la Table Franco-Info aura lieu en janvier prochain.

Photo (archives Le Métropolitain) : Peter Hominuk de l’AFO était l’invité de la Table Franco-Info le 16 novembre.