Au cours de l’été, le Réseau-femmes du sud-ouest de l’Ontario a connu un roulement de personnel qui a amené plusieurs nouveaux visages à la barre de l’organisme. Seule Élisabeth Brito, l’intervenante en fonction à Windsor depuis un an, est toujours en poste.
À Sarnia et London par contre, les trois nouvelles employées ont eu à se familiariser rapidement avec leurs nouvelles responsabilités. Huguette Habel, une résidente de Sarnia qui s’est dévouée pendant de nombreuses années pour le Réseau-femmes et qui en connaît bien les rouages, les a épaulées bénévolement dans cette période de transition.
À London, c’est Sara Salem qui a endossé les responsabilités d’intervenantes communautaires il y a environ trois mois. Résidant au Canada depuis six ans, cette diplômée en génie civile a choisi de faire le saut dans un domaine qui n’en est pas moins complexe, celui du service social.
Johane Nield a quant à elle rejoint l’équipe au cours des dernières semaines à titre d’intervenante basée à Sarnia. Originaire de la Gaspésie, au Québec, Johane Nield s’est établie dans la région de London-Sarnia il y a près de 30 ans et dispose d’une formation en ressources humaines.
La dernière mais non la moindre, Natalie Normand, a été nommée directrice générale au début du mois d’octobre. Née à Hamilton, diplômée en psychologie, elle réside à Sarnia depuis deux ans où elle a travaillé à des projets d’accessibilité pour les personnes handicapées. Quant à Nathalie Ouattara, elle n’a pas quitté l’organisme mais est présentement en congé de maternité.
À la fin de l’été, ces changements au sein de l’équipe avaient perturbé quelque peu le suivi régulier des activités de l’organisme. La nouvelle directrice générale entend donc que le Réseau-femmes reprenne fermement contact avec la communauté aussitôt que possible. Une activité de type « portes ouvertes » pourrait être organisée à cet effet et les membres du personnel prévoient visiter les institutions francophones de la région pour mieux se faire connaître. À long terme, Mme Normand voudrait également établir un calendrier d’activités thématiques (Mois de l’histoire des Noirs, Journée internationale de la femme, etc.) en plus des ateliers réguliers. Les rencontres mensuelles devraient aussi être de retour. De manière générale, les clientes de l’organisme devraient retrouver la même dynamique qui existait jusqu’à récemment. « On ne veut pas réinventer la roue », résume la directrice générale. « On veut juste qu’elle roule mieux », ajoute Mme Nield avec humour.
Depuis plus de 20 ans, le Réseau-femmes se consacre à toutes celles qui ont besoin d’être soutenues dans un moment difficile ou qui souhaitent simplement se renseigner sur divers sujets. Comme le rappelle Huguette Habel, le mandat de l’organisme ne se confine pas qu’à la lutte contre la violence conjugale :
« C’est aussi de sortir les femmes de leur isolement, leur donner des outils et favoriser les rencontres. »
L’organisme prévoit avoir complètement repris le rythme de ses activités au début de janvier prochain. Un travail reste en effet à faire pour renouer avec les partenaires dont certains sont indispensables à la poursuite d’activités spécifiques, notamment en milieu scolaire. Pour l’heure, l’invitation est lancée à rencontrer la nouvelle équipe du Réseau-femmes du sud-ouest de l’Ontario, dont les coordonnées se trouvent dans l’Index des services en français de L’Action.
Photo: Les deux nouvelles employées au bureau de Sarnia, Johane Nield (à gauche) et Natalie Normand entourent Huguette Habel, une bénévole qui s’est offerte pour les assister temporairement.