C’était la première fois, le vendredi 26 janvier, pour le Centre communautaire francophone de Sarnia-Lambton (CCFS) qu’une compétition alimentaire se déroule dans ses locaux, avec un plat à l’honneur, le chili con carne.
Le chili est un plat d’origine mexicaine. En effet, le mot « chili » signifie « piment » en langue nahuatl, macro-langue de la famille uto-aztèque, qui sont des langues amérindiennes originaires d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale. L’expression con carne vient de l’espagnol et signifie « avec viande », bien qu’il existe également des versions végétariennes de ce plat (chili sin carne). Le chili con carne est donc une sorte de ragoût avec diverses viandes épicées et plusieurs légumes tels que maïs, poivrons, tomates, haricots ainsi que des aromates et des épices.
« Pour débuter l’année, nous voulions innover avec une activité hivernale qui fait oublier le froid et réchauffe le corps. C’est ainsi qu’est venue l’idée d’une compétition de chilis. Nous voulions aussi que cette activité implique les services publics locaux donc vous avons invité deux policiers à se joindre à nous », explique la présidente du CCFL, Tanya Tamilio.
Pour organiser un concours, il faut des compétiteurs et des juges.
« Nous avons choisi six juges. Il y a eu d’abord les deux policiers de Sarnia, Nick et Tim. Puis, nous voulions un chef peu connu, Andrew Kraaft. Quand Mattéo Hebert a entendu parler du concours, il a demandé à être juge et nous avons accepté. Nous avons aussi proposé à Bradford Silverthorne, un bénévole très actif au CCFS, et à Monica Edward Roberts, présidente des jeunes professionnels du Collège Lambton, à faire partie du jury », poursuit Mme Tamilio.
Quant au nombre de compétiteurs, il était limité à 10. Ces derniers pouvaient concourir seuls ou avec un partenaire. Le prix d’entrée était de 10 litres de chili qu’ils devaient cuisiner et apporter le jour même au CCFS. Il n’y avait pas de règles quant aux ingrédients utilisés, chacun était libre d’y aller avec son imagination.
Les critères
Les juges devaient noter les chilis présentés un à la fois devant eux selon quatre critères : le goût, la créativité, l’attrait visuel et le niveau d’épices. Pour chaque critère, ils octroyaient une note entre 1 et 5, et additionnaient le tout pour obtenir la note finale. À la fin, ils se sont consultés et, avec le gestionnaire désigné Olivier Lacasse, ont décidé du meilleur chili de Sarnia.
Il y avait également un autre prix offert, celui du chili favori de la communauté. Une soixantaine de personnes ont soutenu l’activité et jugé à leur tour les compétiteurs.
« Nous avons passé un bon moment ensemble. C’était une compétition oui, mais c’était drôle et amusant. Par exemple, il y avait un père qui concourait contre sa fille et nous avons beaucoup ri de les voir faire. Il y avait une belle atmosphère », conclut la présidente du CCFS.
Félicitations aux gagnants (choix des juges) : Nathalie Bergeron Lacroix et Richard Pilone ainsi que Tracey Edie et LoriAnne Williams. Ces dernières se sont révélées grâce à leur chili végétarien. Les gagnants ont respectivement remporté 200 $ avec un chandail et une tasse du CCFS et les autres, 50 $ avec un chandail du CCFS et un tablier de champion.
Félicitation également à Kevin Allen de Sarnia Blessing pour son chili qui a été le préféré de la communauté. Il a gagné un sac rempli de cadeaux (cuillères en bois avec le numéro 1, tablier de champion et autres articles).
La prochaine activité du CCFS aura lieu le 13 février et sera axée sur la tradition du Mardi gras. Pour plus d’information, veuillez consulter les réseaux sociaux de l’organisme.
Photo (courtoisie CCFS) : Les gagnants pour leur chili végétarien. De gauche à droite : Tracey Edie, Tanya Tamilio, Mouna Baalbaki et LoriAnne Williams.