Face à la montée des actes de haine à London, une initiative municipale de sensibilisation voit le jour. L’enseignant et musicien engagé Willy Aristide Wandji y contribue avec sa chanson Non à la haine, un appel vibrant au respect et au vivre-ensemble, inspiré par le rêve de Martin Luther King.

Olaïsha Francis – IJL Réseau.Presse – L’Action

L’initiative Anti-haine qui s’étendra sur deux ans trouve son origine dans une série d’événements tragiques survenus ces dernières années à London. La communauté musulmane a notamment été la cible d’une attaque, et d’autres manifestations de discrimination et de violence ont été recensées au sein de différents groupes dont les communautés noire, autochtone et asiatique.  

Face à la montée des actes de haine à London, la Ville a mis en place une initiative visant à sensibiliser la population et à promouvoir le respect entre les différentes communautés. Cette démarche s’inscrit dans un contexte marqué par des événements tragiques, notamment des attaques ciblant des groupes minoritaires. Parmi les personnalités engagées dans ce combat, l’enseignant et musicien Willy Aristide Wandji a choisi d’apporter sa contribution à travers la musique.

Willy Aristide Wandji a rapidement rejoint cette cause. « J’ai été en contact avec la Ville qui m’a parlé de cette lutte contre la haine. En tant qu’artiste, j’ai toujours dénoncé les injustices qui touchent notre société. Je me suis dit que je pouvais apporter ma petite contribution à cette noble cause avec la chanson française Non à la haine. »

La musique et l’art en général ont toujours été de puissants vecteurs de changement social. À travers les époques, des artistes engagés ont utilisé leur talent pour dénoncer les injustices et inspirer des mouvements de solidarité. Non à la haine s’inscrit dans cette tradition en portant un message universel d’unité et de respect.

Dans cette vidéo engagée, l’artiste appelle à rassembler toutes les identités et communautés pour dire « non à la haine » et à encourager le vivre-ensemble. Il rappelle que peu importe l’apparence, la religion ou le handicap, chaque personne mérite respect et reconnaissance.

L’un des passages les plus marquants de sa chanson résonne comme un espoir : « Aujourd’hui, j’ai fait un beau rêve. Toutes les races assises ensemble pour dire non à la haine. » Un clin d’œil évident au célèbre discours de Martin Luther King, I have a dream.

« C’est la partie que j’aime vraiment dans cette chanson et qui me touche personnellement parce que je crois fermement que pour avoir une bonne société, que ce soit pour nous aujourd’hui ou bien pour les enfants de demain, il va falloir que toutes les communautés et toutes les races puissent s’entendre sur comment vivre ensemble avec nos différences. Oui nous avons des différences et des particularités. Je pense que ce sont ces différences qui doivent normalement faire la beauté d’une société comme la nôtre au Canada qui est enviée par d’autres continents », explique l’artiste.

Au-delà de son engagement musical, Willy utilise également son rôle d’enseignant pour transmettre des valeurs de paix et de tolérance à ses élèves. Victime de racisme lui-même, il insiste sur l’importance de ne pas rester silencieux face aux injustices. Grâce à cette initiative et à son message universel, London espère bâtir une société plus inclusive et solidaire.

Avec ce projet et cette chanson porteuse d’un message puissant, London s’engage activement à promouvoir une société plus inclusive tout au long de l’année. Un espoir partagé par tous ceux qui rêvent d’un monde où la différence et la diversité est une richesse et non une source de division.

L’initiative Anti-haine de London ne repose pas uniquement sur des artistes engagés comme Willy, mais mobilise aussi des leaders communautaires, des éducateurs et des organismes locaux. Des ateliers, des conférences et des événements culturels sont organisés pour encourager le dialogue entre les différentes communautés et renforcer la cohésion sociale. En rassemblant citoyens et acteurs locaux, la Ville espère créer un impact durable et favoriser un climat de respect mutuel.

Photo  : Le chanteur Willy Aristide