Le 1er janvier dernier entrait en vigueur le système Entrée express, une nouvelle procédure de Citoyenneté et Immigration Canada destinée à gérer les demandes de résidence permanente présentées au titre de certains programmes d’immigration économique. Tout ce qui touche au gouvernement est habituellement assez compliqué et comme le commun des mortels peinent à s’y repérer, l’ACFO a organisé, le 25 mars en après-midi, un atelier sur le système Entrée express.
Offerte au Centre communautaire francophone de Sarnia dans le cadre de la Semaine française, l’activité fut animée par Terry Guerriero, un avocat spécialisé dans l’immigration. Me Guerriero, parfaitement bilingue, s’est particulièrement attardé aux quatre catégories d’immigrants économiques. Entrée express est un système électronique avec lequel il est plus facile de composer, tant pour ceux qui appliquent que pour les intervenants responsables de la sélection. Ceux dont le profil répond le mieux aux exigences du gouvernement sont ensuite invités à présenter une demande de résidence permanente.
Quelles sont ces catégories d’immigrants économiques? Me Guerriero a passé chacune d’elles en revue et détaillant les critères qui leur sont propres. Il y a d’abord le Programme s’adressant aux travailleurs qualifiés. Avoir une grande maîtrise du français ou de l’anglais, être dans la force de l’âge, détenir un niveau de scolarité jugé suffisant, avoir au minimum un an d’expérience de travail, posséder des économies (au moins 11 931 $ pour une seule personne), être en mesure de s’adapter au Canada et avoir reçu une offre d’emploi valide sont les principaux critères de pointage pour déterminer, entre tous ceux qui appliquent par le biais de ce programme, les demandeurs qui passeront à l’étape suivante.
Le Programme des travailleurs de métiers spécialisés concerne ceux qui ont une connaissance raisonnable d’une des deux langues officielles, ont acquis au moins deux ans d’expérience dans un métier spécialisé au cours des cinq années précédant l’application, ont reçu une offre d’emploi ou un certificat professionnel délivré par un organisme d’une province ou d’un territoire et répondent aux exigences professionnelles pour le métier figurant sur la demande.
La catégorie de l’expérience canadienne, comme son nom l’indique, focalise sur la nécessité d’avoir, au cours des trois années précédant la demande, douze mois d’expérience de travail au Canada. Répondre à certaines exigences linguistiques est encore une fois de mise. Finalement, en vertu du Programme des candidats des provinces, l’immigration relevant en partie des gouvernements provinciaux peut désormais être, en respectant certains critères, être traitée par l’entremise du système Entrée express.
C’est donc un domaine très technique, qu’il est difficile de résumer, qui fut brièvement abordé par Terry Guerriero. Les questions du public n’étaient d’ailleurs pas moins techniques et l’avocat s’est efforcé d’y répondre et d’offrir quelques conseils. C’est par ce type d’activité que l’ACFO contribue à faire de l’immigration une expérience qui soit la plus accessible et la plus simple possible pour ceux qui ont décidé de tenter l’aventure.
Photo: Me Guerriero a parlé en détail des divers programmes d’immigration.