Janvier est le mois des inscriptions à la maternelle, et les écoles élémentaires ne ménagent pas leurs efforts pour attirer les parents. L’école Saint-Thomas-d’Aquin, à Sarnia, ne fait pas exception et, le 19 janvier dernier, elle invitait les parents à venir faire un tour au gymnase pour mieux connaître l’école et la communauté francophone.

En effet, quelques organismes disposaient de représentants sur place. Le Centre culturel Jolliet, en la personne de sa coordonnatrice, informait les visiteurs de sa programmation. Deux dames de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin illustraient le lien vivant entre l’école et la communauté catholique qui lui a donné naissance. Des employées de la garderie La Ribambelle, qui dispose d’un point de service à l’école, faisaient connaître les avantages d’y envoyer un enfant. Bref, l’activité offrait un aperçu de la vie en français à Sarnia.

La principale raison d’être de ces « portes ouvertes » était néanmoins de susciter de nouvelles inscriptions à l’école et les parents pouvaient à cet effet rencontrer la direction et signer les documents nécessaires en quelques minutes. Les enfants étaient au centre de toutes les attentions et une mini-classe de maternelle/jardin d’enfants avait même été aménagée dans le gymnase, question de leur donner un avant-goût de l’école.

Il était également possible de faire des tests de dépistage pour les troubles d’apprentissage. Des techniciennes en éducation spécialisée étaient présentes pour discuter avec les parents, non seulement des problèmes d’ordre pédagogique que peuvent rencontrer les jeunes, mais aussi d’ordre émotionnel.

Comme les jeunes enfants vivent en symbiose avec leurs parents, le Centre de formation au rôle parental et de littératie pour les familles était aussi là pour informer les visiteurs de son mandat, qui est de permettre aux parents de jouer avec leur enfant de 6 ans et moins dans un cadre pédagogique. Dans un tout autre ordre d’idée, l’école avait pris soin de mettre en évidence les outils informatiques qu’elle utilise, non seulement pour aider les élèves dans leur apprentissage, mais aussi pour aider les parents à accompagner leur enfant dans leur cheminement.

Bref, il y avait matière à réflexion pour les parents quant au futur de leur enfant. S’ouvrir à la francophonie, c’est s’ouvrir sur un vaste monde qui, pour certains, commence à Sarnia.