Le 22 novembre dernier, le Réseau-femmes conviait la population à assister à son assemblée générale annuelle (AGA) au Centre communautaire francophone de Sarnia. L’organisme, qui offre ses services dans tout le Sud-Ouest, avait également fait en sorte que l’AGA soit diffusée en direct sur internet pour ceux qui ne pouvaient y assister sur place.
Après quelques mots de bienvenue de Natalie Normand, directrice générale, et d’Huguette Habel, présidente, la secrétaire Jocelyne Bouffard a fait la lecture du procès-verbal de l’AGA de 2015. Puis, Mme Habel a présenté les membres du conseil d’administration et du personnel et fait un retour sur certains changements et évènements marquants des 12 derniers mois.
Ainsi, à l’image de ce qui se fait déjà dans plusieurs organismes, un comité de vigilance a été créé pour veiller à ce que l’administration financière du Réseau respecte les critères les plus élevés d’une saine gestion. Les règles en matière de membriété ont également été précisées à des fins de votation et pour répondre à certaines politiques du gouvernement.
La présidente a aussi attiré l’attention de l’assistance sur la création d’un nouveau logo pour l’organisme. Celui-ci fut révélé plus tôt cet automne, lors des célébrations du 25e anniversaire du Réseau-femmes, un évènement qui a permis de rendre hommage à ses fondatrices. Une dizaine de personnes se sont impliquées pour mettre sur pied cette cérémonie festive qui a remporté un franc succès. Toujours dans le département des festivités, Huguette Habel a rappelé que le drapeau franco-ontarien fut pour la première fois hissé à Sarnia avec le concours de l’administration municipale, une réussite à laquelle le Réseau a contribué à sa façon.
Natalie Normand a ensuite pris la barre de l’AGA pour faire une brève présentation des programmes du Réseau-femmes et de son mandat. Il appert que l’intervention est le service le plus demandé. Le programme d’appui transitoire, s’adressant aux femmes en voie de se sortir d’une situation difficile ou qui, nouvellement établies dans la région, ont besoin de quelques conseils, est une autre composante importante du quotidien de l’organisme. D’autres services complètent la gamme des responsabilités du personnel.
Mme Normand a aussi évoqué les partenariats noués par le Réseau avec d’autres organismes et institutions. Qui plus est, assurer une représentation des femmes francophones auprès de certains comités communautaires ou régionaux est une autre obligation dont le personnel du Réseau-femmes s’acquitte consciencieusement.
Le rapport financier n’ayant rien révélé de nouveau ou d’inhabituel, l’assemblée a procédé sans plus attendre à l’élection du conseil d’administration. Diane Lamarche, Anne Toth, Jocelyne Bouffard, Pascale Daigneault, Annette Phillips, Kelsy Moore-Nielsen et Huguette Habel se sont ainsi vues confier la gestion de l’organisme pour la prochaine année. L’organisme est cependant toujours à la recherche d’administratrices résidant dans la région de London et de Windsor.
L’assemblée a également eu l’occasion de rencontrer, par vidéoconférence, l’avocate ayant produit la nouvelle version des statuts du Réseau. Me Julie Lassonde a expliqué que cette refonte avait été rendue nécessaire par la nouvelle loi sur les organismes sans but lucratif du gouvernement. Il a fallu, entre autres, clarifier le rôle des membres, dont l’organisme devra tenir un registre, et préciser la composition du conseil d’administration. Me Lassonde a ensuite répondu aux questions de l’assistance.
Natalie Normand a à son tour répondu aux questions de l’assemblée et c’est ainsi que s’est conclue l’AGA du Réseau-femmes du Sud-Ouest de l’Ontario.