Le mercredi 22 novembre, le Réseau-femmes accueillait quelques participantes à Sarnia pour son « Entre nous » mensuel au cours duquel il fut question des droits dans le couple. La thématique, au sein de laquelle se chevauchent le domaine juridique et celui, plus délicat, des sentiments, a généré des échanges intéressants.
Animée par l’intervenante Marie Benae, la rencontre s’est axée sur deux sujets. Le premier touchait à l’importance de prendre de bonnes décisions pour assurer le respect de ses droits. La vie de couple est en effet balisée par la loi d’une infinité de façons, pensons par exemple aux différences entre le mariage et l’union de fait et à la propriété des achats faits en commun. C’est pourquoi, malgré l’exaltation qui marque le début d’une relation conjugale, il faut demeurer vigilant et penser aux lendemains.
Les participantes ont donc discuté des risques liés aux situations conflictuelles en cas de divorce, au fait de ne pas être suffisamment informé, etc. Cela est particulièrement vrai des femmes immigrantes qui sont peu ou pas familières avec les lois canadiennes et une participante a d’ailleurs témoigné de son vécu à ce propos.
Le deuxième sujet avait pour objectif de souligner le commencement prochain des deux semaines d’activisme qui, du 25 novembre au 10 décembre, sensibilisent la population à la violence à l’endroit des femmes. Les participantes à la rencontre ont confectionné une affiche sur laquelle étaient inscrits des messages qu’elles adresseraient à celles qui sont dans une relation où règne l’abus.
« Rien n’est encore perdu », « Je te crois, tu peux avoir de l’aide » et « Non, c’est non » sont quelques exemples de phrases-chocs ayant été écrites, les unes étant davantage des appels à l’émancipation, les autres, des mots de compassion. Dans la foulée des nombreuses dénonciations de harcèlement sexuel ayant marqué l’actualité tant aux États-Unis qu’au Canada, il va sans dire que cette activité tombait à point nommé.
Le Réseau-femmes rassemble à temps régulier les femmes francophones autour de divers thèmes qui les touchent. Une autre rencontre se tiendra en décembre en guise de conclusion à la campagne de sensibilisation sur la violence sexiste.
PHOTO: Les participantes ont écrit des messages de soutien sur une affiche.