Petit à petit, le Club Richelieu London prend son envol. Puisque né il y a moins d’un an, tout ce que l’organisme a fait jusqu’à maintenant était des « premières ». La plus récente en date fut le souper du 19 mars.

La majorité des Clubs Richelieu tiennent ces soupers à temps régulier, une activité qui constitue à la fois une occasion de rencontre pour les membres et une collecte des fonds. Il allait donc de soi que les Richelieu de London fassent de même. C’est au Collège Boréal que les membres ont été invités et, bien que tous n’ont pas pu se libérer pour être présents, des nouveaux venus, intéressés à mieux connaître la vision et la mission de l’organisme, sont venus gonfler le nombre des convives. L’un d’entre eux, Colin Dambrauskas, a d’ailleurs été officiellement reçu comme membre avec la remise de l’épinglette que cela implique.

« Pour un premier souper, on pense que ça a été un très beau succès », commente Guilène Fotso, présidente. Lucille Parent, que bon nombre de gens connaissent à London pour ses talents de cuisinière, n’est pas étrangère à cette réussite puisque c’est elle qui avait préparé le repas. « On veut que ce soit des rencontres relax pour que les gens y prennent goût », ajoute Mme Fotso.

Certaines responsabilités incombent néanmoins aux membres. Ainsi, les Richelieu ont jusqu’à présent profité de chaque rencontre – et le souper n’a pas échappé à cette règle – pour tenir une réunion en bonne et due forme. Qui plus est, dans la mesure où le Club demeure encore petit, un des plus importants devoirs de chacun est de recruter de nouveaux membres. La présidente souhaite à ce propos que ce ne soit pas toujours les mêmes qui soient interpellés : « On veut aller chercher d’autres francophones qui ne sont pas nécessairement très actifs dans la communauté ». Comme plusieurs têtes d’affiche de la francophonie locale sont déjà membres du Club, l’idéal serait maintenant de recruter des gens que l’on voit moins.

Le Club Richelieu London continue à mijoter plusieurs projets dont notamment celui d’un bal masqué. Lentement mais sûrement, l’organisme fait donc sa marque au sein de la communauté.

PHOTO : C’est au Collège Boréal que la rencontre s’est tenue.