Voilà, c’est fait! Au cours des derniers mois, Guilène Fotso s’est dépensée corps et âme pour relancer le mouvement Richelieu à London et ses efforts ont porté leurs fruits : le 2 août dernier, un nouveau club voyait le jour fort d’une vingtaine de membres, et pas des moindres. En effet, on compte dans les rangs du nouvel organisme plusieurs têtes d’affiche de la francophonie locale qui pourront appuyer les activités à venir de leur expertise.
Mais avant de se pencher sur le déroulement de la soirée au cours de laquelle le Club Richelieu London est à nouveau entré dans l’histoire, un bref récapitulatif s’impose. Mme Fotso est une enseignante qui, depuis deux ans, s’est engagée à fond dans l’organisation et la promotion de la compétition Épelle-moi Canada. C’est dans ce contexte qu’elle a découvert le mouvement Richelieu, fondé en 1944, dont le mandat est de soutenir la francophonie et la jeunesse par des activités de toutes sortes. Enthousiasmée par le potentiel de cet organisme, Guilène Fotso s’est alors lancée comme défi de doter London de son propre club.
Or, le mouvement Richelieu avait déjà brièvement existé dans cette ville mais y était tombé en dormance sans y disparaître officiellement. C’est pourquoi le lancement du Club Richelieu London ne représente pas tant la fondation d’un autre chapitre que la remise sur les rails d’un club déjà existant. Qu’à cela ne tienne : les membres de l’organisme ont l’engouement des nouveaux convertis et n’attendent plus qu’à se mettre à l’oeuvre!
Ceci étant dit, que s’est-il donc passé au début du mois dans une salle du Goodwill Industries, un organisme de London situé sur la rue Horton? C’est là que le Club Richelieu London a tenu son premier souper – et sa première activité – en compagnie d’invités venus de tous les coins du sud de la province, tous désireux de souligner la naissance de cette nouvelle branche du mouvement. Ces membres Richelieu appartenaient notamment aux clubs de Welland, Toronto et Windsor, ce dernier revêtant une importance particulière en ce qu’il a été le parrain de la relance de son vis-à-vis de London.
Bien sûr, en des circonstances aussi solennelles, l’intérêt de la soirée allait bien au-delà du repas. Les convives se sont ainsi pliés à un cérémonial : hymne national, chant Richelieu, présentation de la charte du club, remise des épinglettes aux nouveaux membres, etc. L’événement constituait également une belle occasion de s’amuser et des jeux accompagnés de prestations musicales d’une jeune soprano de l’école Sainte-Famille à Mississauga, Joséphine Mancini, ont rythmé cette rencontre fraternelle.
Les discours n’ont pas manqué non plus. La première à s’adresser à l’assistance fut Guilène Fotso qui a entre autres remercié tous ceux qui lui ont donné un coup de main dans cette aventure pour conclure en lançant un appel à l’engagement et à la solidarité des francophones.
Alain Breton, agent de liaison et membre du Club Richelieu Welland, Jean-Claude Bernais, administrateur de l’Ontario et membre du Club Richelieu Laporte (Ottawa), Tom Sobocan, secrétaire, membre et représentant pour l’occasion du Club Richelieu Windsor, ont adressé leurs félicitation aux Richelieu de London et leur ont souhaité la meilleure des chances. M. Sobocan et Albert Nsabiyumva, son confrère de Windsor et trésorier de la Fondation Richelieu-International, de même que Michel Brochu, président du club de Toronto, ont aussi partagé quelques astuces pour une pratique gagnante en termes de recrutement et de gestion.
La soirée a également permis de lever le voile sur le conseil d’administration du Club Richelieu London. C’est sans surprise que l’infatigable Guilène Fotso a été portée aux commandes de l’organisme à titre de présidente. Elle sera épaulée par Nicole Buteau (vice-présidente), Alain Christian Nawé (trésorier), Solveig Isabel-Doyon (secrétaire), Jean-Pierre Cantin, Suzanne Noël et Jean-Marc Boisvenue (administrateurs).
La soirée s’est terminée sur une note des plus positives et des plus encourageantes. Pour l’heure, c’est des idées plein la tête que les membres du Club Richelieu London envisagent l’avenir et ce n’est qu’une question de temps avant que l’organisme ne laisse sa marque dans la communauté francophone.
PHOTO: Des membres du Club Richelieu London en compagnie (à droite) d’Alain Breton, agent de liaison, Albert Nsabiyumva, trésorier de la fondation Richelieu-International, et Jean-Claude Bernais, administrateur de l’Ontario.