L’ACFO London-Sarnia tenait son assemblée générale annuelle (AGA) au Centre Desloges le 2 octobre dernier. Aucune annonce importante n’a été faite mais ce fut l’occasion de remercier quelques personnalités s’étant démarquées dans l’histoire récente de l’organisme.

C’est d’abord par un repas que les participants ont entamé la soirée, l’AGA proprement dite débutant peu après 18 h. Comme c’est très souvent le cas, ce sont les rapports de la présidence et de la direction générale qui ont retenu l’attention de l’assistance. La vice-présidente, Servanne Woodward, a fait la lecture du rapport du président, un condensé des résultats obtenus au cours de l’année administrative qui s’achève. Au chapitre des initiatives et des priorités, ce sont les programmes d’aide à l’entrepreneuriat, particulièrement ceux destinés aux jeunes, qui se distinguent.

Gaston Mabaya, directeur général, a ensuite livré son rapport d’activités. Appuyant ses dires de nombreux graphiques, il a fait état de l’affluence et de la participation pour chacun des services offerts par l’ACFO. Ainsi, le programme d’établissement a connu une croissance du nombre de visites alors que les jumelages, dans le cadre du programme Connexion communautaire, se maintiennent au même niveau. Dans ce dernier cas, ce n’est pas par manque de bénévoles ni de clients mais parce qu’il est parfois difficile d’agencer les affinités culturelles et linguistiques. Il n’y a pas eu d’activité estivale pour les jeunes, conséquence d’une réduction de subvention. Il y a néanmoins eu 120 activités de groupe pendant la dernière année. Le Centre d’aide aux victimes de guerre et de crimes haineux a accueilli environ 115 personnes au cours des 12 derniers mois et sur ce nombre, une soixantaine ont été référés aux services d’un spécialiste. La plupart des autres ont suivi des séances de counselling offertes par le personnel de l’ACFO.

M. Mabaya a aussi expliqué les grandes caractéristiques du Centre d’affaires francophone et des autres activités et programmes liés à l’entrepreneuriat jeunesse. Il y a eu en tout 34 ateliers de formation et 22 petites et moyennes entreprises ont été créées par des jeunes. Pour ce qui est des états financiers, l’ACFO se trouve en situation difficile. Malgré une augmentation de plus de 13 % de ses revenus, qui ont totalisé 1 132 468 $ pour le dernier exercice, l’organisme doit composer avec un déficit bancaire et des remises gouvernementales à payer totalisant 376 402 $. D’après le rapport des auditeurs « cette situation indique l’existence d’une incertitude susceptible de jeter un doute important sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation ».

L’AGA 2015 a fait la part belle aux hommages de toutes sortes. Deux anciens membres du conseil d’administration, soit l’ex-trésorier Mohammad Baharestani et l’ex-secrétaire Fatina Chamseddine, se sont chacun fait remettre un certificat d’appréciation. La même attention fut consacrée à l’employée de l’année, Cornélie Mbaya, et à une jeune bénévole, Prospérine Shabani-Tiba. Dans le même ordre d’idées, les employés de l’ACFO réservait une surprise à leur directeur général. En effet, Gaston Mabaya occupe ce poste depuis dix ans et ses collègues lui ont remis un panier-cadeau pour le remercier de son travail et son leadership.

Photo: La vice-présidente Servanne Woodward fait état des développements de la dernière année.