Alexia Grousson

Le 16 octobre, Camille Beaulieu a lancé son deuxième roman, Comment remporter Noël?, une comédie romantique pétillante qui explore à la fois l’esprit des Fêtes et les rivalités familiales. Après le succès de son premier livre, l’autrice revient avec une histoire pleine d’humour, d’émotion et de tendress, idéale pour la saison hivernale.

Le récit suit Cora, une jeune femme ambitieuse et brillante dans le monde de la finance, sur le point d’obtenir une promotion importante qui la mènerait à Toronto. Cependant, alors que sa carrière semble sans faille, une tradition familiale continue de lui échapper : la Coupe Belmont, une compétition amicale qui anime les réunions de Noël et qu’elle n’a jamais réussi à gagner.

Cette année, déterminée à enfin triompher, elle décide de s’associer à Lambert, un b n vivant au charme désarmant qu’elle engage pour jouer le rôle de son petit ami. Ce qui devait être une simple stratégie de compétition prend rapidement une tournure inattendue, entre défis absurdes, lutins coquins et un rapprochement qui ne laisse personne indifférent. Et si, au fond, « remporter Noël » signifiait surtout ouvrir son cœur?

Camille Beaulieu puise son inspiration dans ses propres souvenirs de fêtes familiales. « Du côté de ma mère, nous sommes une grande famille qui se retrouve chaque année dans un chalet. Nous formons des équipes, nous créons des épreuves… et nous faisons tout pour gagner Noël, littéralement! », explique-t-elle avec humour.

L’ambiance chaleureuse et légèrement compétitive de ces rassemblements a nourri l’univers du roman. Elle confie également que, tout comme son héroïne Cora, elle n’a jamais remporté la célèbre compétition, un fait qui amuse beaucoup ses enfants.

Le roman a été écrit au printemps 2024, dans un cadre plutôt inhabituel pour un livre de Noël. « J’étais dans un pays chaud, alors j’écoutais de la musique de Noël au bord de la piscine et je regardais des photos de paysages enneigés pour me plonger dans l’ambiance », raconte l’autrice.

Elle souligne que la relation entre les personnages et le déroulement des épreuves ont nécessité un important travail de structure pour préserver l’équilibre entre la romance et la comédie.

Avant tout, ce qu’elle souhaite offrir aux lecteurs, c’est « un bon moment, léger, drôle et réconfortant. Comme les films de Noël, mais en version roman ».

Elle dit aimer créer des personnages positifs : « Je préfère les hommes bienveillants, respectueux et patients. J’essaie d’éviter les relations toxiques. Cora est une femme déterminée, tandis que Lambert vient d’un milieu plus modeste. Leur contraste crée une belle dynamique. »

Parmi les scènes marquantes, Mme Beaulieu évoque celle des lutins coquins : « Ce sont en fait les adultes qui mangent les maisons en pain d’épices faites par les enfants, puis accusent les lutins coquins. C’est une scène absurde et hilarante que j’adore. C’est d’ailleurs celle qui a inspiré la couverture du roman.

Accueilli avec enthousiasme, le livre a été un coup de cœur pour son éditrice, et sa réviseure a salué « l’ambiance parfaite d’un film de Noël ». Les lecteurs, quant à eux, ont particulièrement aimé l’originalité de la compétition familiale.

Camille Beaulieu a aussi vécu un moment marquant lors du Salon du livre de l’Estrie, les 18 et 19 octobre derniers. « C’était mon premier Salon. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais tous les exemplaires ont été vendus en une heure. Ce fut un immense plaisir d’échanger avec les lecteurs », relate-t-elle.

Déjà, l’autrice planche sur de nouveaux projets. Un roman d’automne est en cours d’écriture, avec une publication souhaitée pour 2026, et un roman jeunesse est également en révision.

Enfin, Camille Beaulieu offre ce précieux conseil à celles et ceux qui souhaitent écrire : « On se compare souvent à des romans publiés, mais le premier jet n’a pas besoin d’être bon, il doit juste exister. On ne peut pas améliorer une page blanche. L’écriture, c’est avant tout la magie de la réécriture. »

Photo : Camille Beaulieu (extrême droite) au Salon du livre de l’Estrie (Photo : courtoisie de l’autrice)