La Table Franco-Info commence peu à peu à faire passer son plan d’action de la théorie à la pratique. Le jeudi 21 mars, au Centre Desloges de London, les représentants d’organismes se sont réunis pour se fixer des priorités à cet égard.

Après une reconnaissance de la Journée internationale de la Francophonie, qui avait lieu la veille, et des activités organisées à cette occasion au cours de la semaine, les participants ont abordé la question des trois axes du plan d’action. Il s’est progressivement dégagé des échanges qu’aborder de front tous ces axes représenterait, pour des raisons pratiques, un défi considérable et qu’il vaudrait mieux commencer par un seul. Les membres de la Table se sont donc entendus pour faire de la mobilisation, c’est-à-dire l’axe 1, leur priorité pour les prochains mois.

Cette décision faisait suite à une prise de conscience d’un problème qui se manifeste depuis un certain temps : une diminution de la participation aux réunions de Franco-Info. Bien sûr, de nombreux organismes y demeurent représentés sur une base régulière mais, considérant que certaines réunions ont déjà eu une trentaine de participants, force est de constater que la Table a perdu des joueurs en cours de route. Cependant, il a été noté qu’un roulement de personnel et des coupures de budget ont affecté certains organismes depuis l’année dernière, de sorte que cette situation ne pourrait être que circonstancielle. De plus, il est difficile pour certains employés d’organisme de quitter le bureau pour participer à des réunions : leur absence n’est pas due à un manque d’intérêt mais plutôt de disponibilité.

Si raccourcir la durée des réunions et trouver des moyens pour faire participer les membres sans que cela ne requiert leur présence sont des avenues relativement faciles à explorer quant aux représentants d’organisme, il en va autrement de la communauté en général. Tous ont convenu qu’en dépit d’une augmentation de l’assistance aux activités et d’une plus grande participation des minorités ethnoculturelles, il demeure difficile d’intéresser l’ensemble de la communauté francophone à la programmation qui lui est destinée.

En ce qui touche au travail à l’interne, les membres de la Table Franco-Info en sont arrivés à la conclusion qu’il est nécessaire d’être stratégique dans l’engagement communautaire : il faut prioriser des actions, des gestes à poser, des comités, etc. À propos des comités, celui des communications devra dorénavant être plus actif.

C’est par la remise du rapport des consultations communautaires du volet consacré au marché du travail que la réunion s’est conclue. Le travail se poursuit donc et il reste bien du pain sur la planche.