Grand classique estival, les camps pour enfants sont une occasion pour eux de s’occuper pendant l’été sous la supervision d’animateurs attentionnés. Pour les parents, il faut bien le dire, ce peut-être aussi une chance de prendre un peu de repos ou de composer plus facilement avec leur horaire de travail sans se soucier de confier leur progéniture à quelqu’un. Bref, aussi amusant qu’utile, il serait difficile pour petits et grands de se passer des camps d’été.

Les familles francophones de Sarnia ont pu profiter d’un programme de ce type pendant tout le mois de juillet grâce à un partenariat entre le Centre Jolliet et l’école élémentaire Saint-Thomas-d’Aquin. C’est d’ailleurs le gymnase de l’école qui a accueilli l’essentiel des activités, que ce soit des jeux, du bricolage, la pratique de sports, etc. Celles-ci s’articulaient autour de différents thèmes : les instruments de musique, les extraterrestres, la danse, le cinéma, les reptiles, l’Europe, le théâtre, les châteaux et autres. À quelques reprises, c’est à l’extérieur que les enfants se sont adonnés à leurs activités, dont deux fois au parc St. Alban dans le voisinage de l’école. Qui plus est, chaque mercredi, le groupe avait l’occasion de s’initier à quelques rudiments simples de l’art culinaire : les enfants pouvaient en effet participer à la préparation d’un repas commun.   

Le programme quotidien se déroulait en deux temps : la matinée relevait de l’école Saint-Thomas-d’Aquin et l’après-midi du Centre Jolliet. Environ 25 enfants, pour la plupart âgés entre 4 et 6 ans, ont participé au camp, dont la majorité aux deux volets. Cette année, le camp d’été s’est caractérisé par une augmentation considérable du nombre de participants. 

Mais il n’y a pas que les enfants et les parents qui y ont trouvé leur compte : cinq adultes ont assuré l’organisation et la supervision des activités. Parmi ceux responsables de s’acquitter de cette tâche stimulante et hors de l’ordinaire figure Marjorie-Ann Hurtubise, récemment diplômée de l’école secondaire Saint-François-Xavier, qui résume ainsi son intérêt pour le poste qu’elle a occupé : « J’ai tout le temps aimé travailler avec des enfants. Par exemple, je garde depuis que j’ai 12 ans. Le camp me donne aussi l’occasion de parler en français. »

Des enfants et la langue française : les deux grandes raisons d’être de ce rendez-vous au cœur de la belle saison ont indéniablement rencontré le succès lors de cette édition 2014. Le Centre Jolliet et l’école Saint-Thomas-d’Aquin peuvent se féliciter, avec ce camp d’été, d’avoir répondu à une demande qui s’est fait encore plus forte cette année.

Photo : Un coussin et des roulettes : il en faut souvent très peu pour s’amuser!