La nécessité de revoir des habitudes de consommation bien ancrées se fait de plus en plus sentir. McDonald’s est une de ces entreprises qui ont entrepris d’adopter des pratiques plus en phase avec la protection de l’environnement, notamment en s’attaquant à la pollution générée par ses emballages et ustensiles faits de plastique.

La division canadienne de la chaîne de restauration rapide a donc pris l’initiative de tester dans deux de ses restaurants, l’un à Vancouver et l’autre à London, différentes alternatives aux produits qui accompagnaient jusqu’à maintenant la nourriture commandée par les clients. Ainsi, au cours de l’été, un verre de format moyen totalement recyclable est mis à l’essai de même que trois formats de couverts de fibres de bois recyclables. Quant aux ustensiles et aux bâtonnets à café, ils seront également faits de bois. Les pailles seront de leur côté faites de papier.

Ces changements s’ajoutent à d’autres déjà en place ou à venir qui permettront à McDonald’s Canada d’atteindre son objectif de n’utiliser que des emballages renouvelables ou recyclés d’ici à 2025 en plus de réduire de 1500 tonnes la quantité de matériaux utilisés dans ses emballages. De meilleures pratiques de recyclage seront aussi mises en place dans tous les restaurants.

À London, c’est au McDonald’s situé au 1033, route Wonderland sud que sont testés ces nouveaux contenants, pailles et ustensiles. Leur qualité est ainsi mise à l’épreuve avant qu’ils ne soient mis en circulation à l’échelle nationale.

McDonald’s n’est pas la seule chaîne de restaurants à se tourner vers les matériaux recyclable. Plusieurs entreprises du genre ont récemment entrepris ce virage écologique. L’indifférence à l’endroit de l’environnement n’est plus de mise au plan publicitaire et, de toute façon, les gouvernements adoptent des lois de plus en plus restrictives quant à la pollution auxquelles les entreprises doivent tôt ou tard se conformer.

Il se trouve 1400 restaurants McDonald’s au Canada. Pour les entreprises de cette taille, les changements d’importance s’implantent plus efficacement à petite échelle puisqu’il n’est alors pas coûteux de remédier aux erreurs. Lorsque les innovations auront démontré leur efficacité et été perfectionnées au besoin, c’est d’un océan à l’autre que le plastique cédera sa place.