L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) de London organise une activité physique le 12 juin à London. Cette course / marche est une collecte de fonds annuelle qui se dérouler sur 5 et 10 km dans 18 villes au pays.
En prélude à cette 10e édition, le coordonnateur des sports du Carrefour communautaire francophone de London (CCFL), Guillaume Pichon, donne des conseils de préparation physique. Il offre aux participants des séances d’entraînement les mardi et jeudi de 12 h 30 à 13 h 30.
Les frais d’inscription pour cette course caritative s’élèvent à 50 $. Toutes les inscriptions et les dons amassés à cette occasion serviront à soutenir les femmes qui utilisent les services de My Sister’s Place, un programme de la succursale locale de l’ACSM.
« Généralement, environ 900 personnes participent à cet événement et plus de 100 000 $ sont recueillis pour la cause », a révélé Noha Elsheikh, navigatrice du système de santé mentale et de traitement des dépendances.
Pour marquer l’activité, chaque participant recevra un sac de produits offerts par Shoppers Drug Mart d’une valeur de 100 $. L’objectif est non seulement d’encourager un programme important pour la ville, mais également de faire sa part pour la santé mentale et physique des gens de la communauté.
« Plus de 150 000 participants ont contribué à recueillir environ 14 millions $ pour les programmes de santé mentale des femmes à travers le pays », a-t-elle ajouté. Pour mener à bien leur action au quotidien, l’association reçoit le soutien du programme Accès Franco-Santé London et du CCFL.
« Le programme est un centre sûr, accueillant et inclusif qui aide les femmes en offrant des services sans rendez-vous et des services intégrés, poursuit-elle. Beaucoup de femmes subissent de multiples vulnérabilités, notamment la violence fondée sur le sexe, les traumatismes, les problèmes chroniques de santé mentale et physique, l’itinérance ou l’instabilité du logement, la consommation de substances et l’extrême pauvreté. »
Toutefois, il faut noter que l’exercice physique prévu ne concerne pas seulement la gent féminine. C’est simplement parce que les femmes marginalisées ont besoin de réconfort.
« La marche n’est pas seulement pour les femmes, c’est pour toute la communauté. Les hommes sont bien sûr invités à y participer.
Cependant, la santé mentale des femmes est continuellement affectée par les changements sociétaux. En 2020, 71 % des Canadiennes ont déclaré se sentir plus anxieuses, déprimées, isolées, surchargées de travail, ou malades en raison de l’augmentation des soins causés liés à la pandémie de COVID–19 », ajoute Mme Elsheikh.
Selon elle, My Sister’s Place ne porte aucun message pour les hommes. L’association a espoir que ce rapport pourra s’inverser avec plus de sensibilisation.
« Les hommes pourraient être plus conscients des problèmes auxquels font face les femmes. Celles-ci, le plus souvent, soutiennent leur famille et oublient de chercher de l’aide pour elles-mêmes », a conclu Mme Elsheikh.
Photo (ACSM)
Des participants à la marche de London en 2019