Le jeudi 7 mai, le Réseau-femmes conviait sa clientèle à se joindre à un atelier culinaire virtuel. Le thème? La « cuisine de placard », autrement dit, les recettes pratiques en période difficile et faciles à faire avec peu d’ingrédients.

Animé par Mariah Amor, directrice générale, Nawal Athanase et Marie Benae, intervenantes, l’atelier a rassemblé 27 participantes. C’est donc dire qu’il s’agissait d’une belle occasion d’échanger et de pallier l’interdiction de se rassembler!

Bien que ce sont les circonstances imposées par le confinement qui soient à l’origine de cette activité en ligne, le simple plaisir éprouvé à développer ses habiletés suffisait largement à en justifier l’organisation. « Parfois, on a la crainte de ne pas réussir des plats différents, a commenté Mme Amor. On a pensé que c’est en cuisinant que l’on apprend à cuisiner. »

C’est exactement cette ligne de conduite qu’a suivi Nawal Athanase lorsqu’elle s’est intéressée au curry, le thème de sa présentation. Le curry – un terme générique désignant une grande variété de poudres ou pâtes épicées – peut être acheté déjà préparé, mais il est facile de l’apprêter soi-même. Au sept épices de base, d’autres peuvent être ajoutées pour créer une étonnante diversité de goûts et de textures qui viendront rehausser les viandes, le poisson et les légumes. Alors que la saison des grillades approche, il est intéressant de savoir que le curry peut les accompagner à merveille.

La chimie naturelle qui donne son goût au curry va de pair avec des effets bénéfiques sur la santé : « C’est un stimulant pour votre système immunitaire », a fait remarquer Mme Athanase.

À la présentation a succédé quelques questions et remarques de l’assistance virtuelle.

« C’est vraiment un plaisir de renouer avec le Réseau, a commenté une participante. Mettre de « l’épice » dans notre vie, c’est vraiment ce dont on a besoin! »

« Quand on fait nos propres choses, ça nous donne le pouvoir de varier », a de son côté affirmé Mariah Amor, contrastant ainsi les produits achetés avec ceux que l’on se donne la peine de cuisiner.

Comme pour lui donner raison, sa collègue Marie Benae a à son tour présenté une recette du Cameroun à base de fèves. « C’est très souvent un plat que l’on prend le matin, a-t-elle expliqué en référence à son pays d’origine. Il peut se manger également au dîner ou le soir. » Aux tomates, oignons, poireaux, etc. que comprend la recette de base, d’autres participantes familières avec ce met y sont allées de leurs suggestions d’ingrédients en se basant sur leurs expériences, souvent dictées par leurs propres origines culturelles.

La directrice générale ne fut pas en reste, bien au contraire. Elle a passé en revue plusieurs recettes faciles à préparer, qui nécessitent peu d’ingrédients et qui peuvent aisément être modifiées. Le pain express, les tartes au thon antillaises, les capellinis au yaourt et à l’ail, les mille et une utilisations des pois chiches et le gâteau sans gluten au chocolat, huile d’olive, pignons et romarin ont donné l’eau à la bouche chez plusieurs.

Le Réseau-femmes a également profité de ce webinaire pour annoncer un concours : du 15 mai au 15 juin, l’organisme invite les femmes à lui faire parvenir des photos ou vidéos illustrant une nouvelle recette qu’elles ont essayée. La qualité des recettes, vidéos et photos ne sera pas jugée : il ne s’agit que d’un prérequis pour pouvoir participer à un tirage dont le prix sera un malaxeur de cuisine. Le tirage aura lieu à l’occasion du prochain atelier de cuisine virtuel qui se tiendra à la fin juin.