Pour une troisième année consécutive, le Mois de l’histoire des Noirs (MHN), à London, a bénéficié de l’apport du Centre communautaire régional de London (CCRL). Comme on ne change pas une recette gagnante, l’organisme y est allé encore une fois de son Festival culinaire africain, une activité des plus appréciées. C’est dans la salle multifonction de la United Trinity Church, sur la rue Doulton, que les convives se sont rassemblés le vendredi 15 février.
Le CCRL apprend de ses expériences et il n’était pas question d’être pris au dépourvu comme ce fut le cas l’an passé, alors qu’une affluence inattendue avait contraint les organisateurs à préparer davantage de nourriture à la dernière minute. Cette fois, le nombre de convives a été limité à une centaine.
Qui plus est, l’événement était encore mieux rodé qu’auparavant, les assiettes commençant à être remplies au buffet peu avant 18 h alors que les portes avaient officiellement été ouvertes à 17 h 30.
Avant d’en arriver là, quelques brefs discours ont été adressés à l’assistance. Jean-Pierre Cantin, directeur général du CCRL, Carl Cadogan, président du comité coordonnateur du MHN à London, et Teresa Armstrong, députée provinciale de London-Fanshawe, la circonscription dans laquelle se tenait ce souper, se sont exprimés sur la signification de ces quatre semaines de célébration et de sensibilisation. Les autres activités du mois et la nature communautaire et conviviale de cet événement ont aussi été soulignées.
Après ces quelques formalités, les convives ont dégusté les mets qui leur étaient offerts et qui avaient été préparés par des dames de la communauté burundaise de London. Il s’agissait de bénévoles à qui les organisateurs de la soirée avaient fourni les ingrédients et qui, au service, ont été épaulées par des élèves de l’école secondaire Monseigneur-Bruyère.
Le CCRL a encore une fois mis à contribution son vaste réseau de contacts pour mener à bien une activité qui, à London, est en voie de devenir indissociable du mois de février. Pareille réussite est à créditer, d’abord et avant tout, aux bénévoles. Cependant, le CCRL a aussi droit à sa part d’éloge, lui qui réussit à mobiliser année après année une équipe afin d’assurer la préparation d’un repas pour un aussi grand nombre de gens.
PHOTO: Le CCRL a contribué à sa façon aux célébrations.