Le Réseau-femmes n’est pas demeuré inactif cet été et a au contraire mis à profit la belle saison pour inviter sa clientèle à se livrer à quelques activités à l’extérieur. Ainsi, c’est par l’entremise de marches que l’organisme a fait découvrir la ville de London aux participantes tout en les initiant à certaines pratiques méditatives et de relaxation.
Le 18 juillet, c’est par une visite guidée de London que les femmes se sont familiarisées avec certains pans de son histoire et quelques-uns de ses lieux d’intérêt. Animée par l’intervenante Nawal Athanase, l’activité avait pour but de se livrer à un exercice léger – la marche – tout en donnant l’occasion aux participantes de créer des liens avec leur environnement et de rencontrer d’autres francophones. Ces deux derniers points sont importants puisque bon nombre de gens, au premier chef desquels les nouveaux arrivants, ne connaissent que peu leur ville, les ressources qui sont à leur disposition et les groupes auxquels se joindre pour nouer des amitiés.
Le 25 juillet, c’est à une marche un peu différente à laquelle le Réseau-femmes invitait sa clientèle puisqu’elle était focalisée sur le recueillement et la relaxation. La pratique de la marche méditative aide à se concentrer sur le temps présent par une attention portée à la respiration et aux mouvements et les participantes ont ainsi eu l’occasion de tester cette approche sur elles-mêmes. La marche du 8 août portait en revanche sur les caractéristiques sociohistoriques de la ville comme ce fut le cas lors de la première activité mais en suivant un parcours différent.
Pour la dernière marche de l’été, qui se tiendra le 22 août de midi à 13 h, Mme Athanase convie les femmes francophones à se réunir au parc Victoria. C’est là que les participantes expérimenteront divers concepts liés à la confiance et au « laisser-aller positif » tout en découvrant le qigong, une discipline chinoise dans la même veine que le tai-chi.
Dans un tout autre ordre d’idée, le Réseau-femmes a aussi eu l’occasion, au cours de la saison estivale, de poursuivre son mandat de diverses façon dont notamment avec un atelier au Collège Boréal portant sur la violence faite aux femmes. Ce sont des étudiantes au programme en petite enfance qui y ont assisté, ce qui explique sans doute pourquoi l’impact de la violence conjugale sur les enfants qui en sont témoins les a particulièrement interpellées. Considérations juridiques, relations interpersonnelles, ressources communautaires, etc. : un portrait complet de la violence, ses caractéristiques et les moyens de l’enrayer, a été tracé.