Alexia Grousson
Le festival de cuisine communautaire reprend de plus belle pour le Carrefour communautaire francophone de London (CCFL). En effet, dans la foulée des activités du Mois de l’histoire des Noirs, l’événement a eu lieu le 24 février dans les locaux du Carrefour.
« Cette année, nous avons décidé de voir plus large et nous avons ouvert les portes de cette activité à toutes les souches linguistiques de la région. À notre grande surprise, beaucoup de personnes paracommunautaires se sont intéressées à ce festival culinaire francophone. Il y avait des Européens, des Américains, des Canadiens et des Antillais. Nous étions 150 personnes », raconte Christian Ayikwa, coordonnateur du Carrefour ethnoculturel francophone.
Après le mot de bienvenue, les participants ont été conviés à se servir au buffet spécialement conçu pour l’occasion. Des plats typiques de plusieurs pays africains avaient été soigneusement préparés par une personne de la communauté d’origine camerounaise, Thérèse Leuga Monthe. La plupart des plats étaient à base de poulet et de riz et il y avait aussi les fameux beignets africains pour dessert.
Il est important de se rappeler que la cuisine africaine a eu des répercussions sur la cuisine du monde entier, que ce soit par le biais des ingrédients, des épices ou des condiments. Dans nos armoires, il y a forcément un peu d’Afrique, alors souligner cette culture avec la nourriture est une forme de reconnaissance », commente M. Ayikwa.
Après le repas, une troupe de danseuses burundaises du Club Inyangezi a fièrement montré plusieurs pas de danse traditionnels du Burundi
Julie Bwanda, étudiante à l’Université Western, a surpris les plus jeunes en venant habillée en tenue de sirène pour chanter et réaliser des chorégraphies. Elle avait créé des décors superbes pour prendre des photos avec des personnages de Disney. La soirée s’est clôturée avec de la musique du DJ Tawaka.
« À travers notre événement, nous voulions faire passer le message que le Mois de l’histoire des Noirs n’est pas seulement un moment destiné au peuple africain où l’homme noir doit revendiquer ses droits non obtenus. Il s’agit d’une célébration de joie destinée à tous les peuples. L’homme noir, qui a pour origine l’Afrique, se retrouve aux quatre coins du monde avec l’immigration et chacun d’eux a une approche et une histoire différente. Peu importe d’où il vient, il doit s’affirmer, montrer ses valeurs et vouloir contribuer à la communauté francophone du Canada », conclut Christian Ayikwa.
Photo (CCFL) : Les participants ont dansé jusqu’à la fin de la soirée.