Québec a dévoilé, le dimanche 20 mars, sa nouvelle politique en matière de francophonie canadienne, dont l’objectif principal est de tisser des liens avec les communautés à l’extérieur de la province.
La ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, compte entre autres « proposer à l’Assemblée nationale de désigner officiellement le 22 mars comme journée québécoise de la francophonie canadienne », a-t-elle annoncé en conférence de presse à Montréal. Ce choix n’est pas anodin: si mars est déjà le mois de la Francophonie, le 22 est l’anniversaire de naissance de l’écrivaine québécoise d’origine manitobaine Gabrielle Roy.
Le gouvernement a aussi entamé des démarches avec le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) pour la création d’une étiquette « francoresponsable » que pourront arborer les entreprises et organismes « qui font non seulement la promotion de l’utilisation du français, mais offrent aussi des services en français », a ajouté la ministre.
Des rencontres annuelles entre les diverses communautés au pays seront aussi organisées par le CFA et la Fédération des communautés francophones et acadienne. « Comme nous sommes une minorité au Canada, je pense que nous avons une responsabilité de mieux nous connaître, de mieux nous soutenir mutuellement », a expliqué Mme LeBel.
Québec souhaite aussi soutenir une série d’initiatives d’échanges au sein de la francophonie canadienne, entre autres avec des bourses de stages interprovinciaux. Pour financer cela, « le gouvernement du Québec doublera son soutien financier d’ici 2024-2025 : ce sera un investissement supplémentaire de 8 millions $ sur 3 ans, pour un total de 24,5 millions $ ».
SOURCE – Clara Descurninges (Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse canadienne pour les nouvelles.)
PHOTO (crédit: Facebook) – Sonia LeBel, ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne