RIO DE JANEIRO – Penny Oleksiak a couronné deux semaines de compétitions sportives mémorables en portant le drapeau canadien lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Rio, dimanche.
La nageuse de 16 ans originaire de Toronto a fait son entrée dans le mythique stade Maracana au cours d’une soirée pluvieuse et venteuse.
Oleksiak a retenu l’attention nationale au début des Jeux en remportant quatre médailles, dont la première d’or du Canada.
Le reste de l’équipe canadienne a fait son entrée dans l’impressionnant stade quelques minutes plus tard, vêtu de manteaux rouges et de mitaines en dansant et en prenant des photos avec les athlètes d’autres pays.
Le Canada a amassé un impressionnant total de 22 médailles à Rio pour égaler le total des Jeux d’Atlanta, le plus haut pour des Jeux non boycottés.
« Durant les 19 derniers jours, les athlètes canadiens – les vétérans et les plus jeunes – ont connu plusieurs moments olympiques mémorables, a écrit le premier ministre Justin Trudeau dans un communiqué.
« Les Canadiens, surtout les jeunes femmes et les gamines, ont été incroyablement inspirées par nos athlètes féminines qui ont porté la délégation sur leurs épaules tout au long des Jeux. Je sais que l’impact de leurs accomplissements va se ressentir sur les terrains de jeux et sur les plateaux sportifs pour les années à venir. »
Le pays a amélioré son rendement comparativement à la récolte des Jeux de Londres, il y a quatre ans, avec 4 médailles d’or, 3 d’argent et 15 de bronze – surtout grâce aux 6 médailles des équipes de natation et d’athlétisme.
Les quatre médailles d’or représentent aussi un sommet pour le Canada depuis qu’ils en ont récolté sept aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1992.
Le Canada a toujours voulu terminer parmi les 12 premières nations au classement général depuis les Jeux de Tokyo en 2008, mais a atteint cet objectif pour la première fois cet été en terminant à égalité au 10e rang.

Le flambeau passe au Japon
À la fin de la cérémonie, la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a accepté le drapeau olympique, symbolisant la fin des Jeux de Rio et la transition vers ceux de 2020.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe a fait une entrée remarquée après une courte vidéo de présentation qui mettait en vedette des athlètes japonais et des éléments culturels du pays, comme les dessins animés et les jeux vidéo.
M. Abe, simulant un retard imminent à la cérémonie de fermeture, s’est alors transformé en Super Mario, emblème de l’entreprise japonaise Nintendo, et a emprunté un tuyau de transportation inspiré du jeu vidéo. Il est alors apparu au beau milieu du stade dans un tuyau vert, vêtu d’une casquette rouge et d’une salopette identique à celle du personnage.
Il tenait une boule rouge comme celle que l’on retrouve sur le drapeau japonais et a donné rendez-vous à tous les athlètes dans son pays dans quatre ans après un spectacle de danse mené par des artistes japonais.
La flamme olympique a ensuite été éteinte pour signifier la fin des Jeux. La chanteuse Mariene de Castro a chanté sous un rideau d’eau, puis à la fin de sa chanson, l’eau s’est déversée sur la flamme.
Quelques instants plus tard, les feux d’artifice ont explosé sur le toit du stade Maracana et un groupe de samba a déclenché la fête en compagnie du mannequin brésilien Izabel Goulart. L’ambiance de carnaval s’est poursuivie pendant plusieurs minutes alors que les athlètes ont effectué quelques pas de danse.

La Presse Canadienne