Le mercredi 26 janvier, la Communauté de pratique pour professionnels bilingues se rencontrait en ligne pour assister à une présentation de Sarah Calvin. Celle-ci est la responsable régionale pour l’est de la province et pour les communautés francophones à Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario (OSANO).

Prendre soin bénévolement d’un proche dont la santé est défaillante ou dont l’âge va de pair avec des limitations physiques est une expérience très gratifiante mais aussi prenante et difficile. La pandémie, avec le stress et l’incertitude qui l’accompagnent, a eu un impact négatif sur le moral des aidants naturels. Une étude de l’OSANO a ainsi permis de constater qu’en 2021, 42 % des personnes aidantes naturelles estimaient que leur santé s’était détériorée en un an, que 58 % se disent épuisées, que 46 % se sentent seules et isolées, que 64 % ressentent de l’anxiété et de l’inquiétude, etc.

Heureusement, comme Mme Calvin l’a expliqué, OSANO constitue un guichet unique d’accès à l’information visant à renseigner les aidants naturels sur les ressources à leur portée, les soutenir, sensibiliser le public aux questions les touchant, engager le système quant à leur réalité et offrir une vaste gamme de services à ceux qui en ont besoin.

En contactant OSANO par téléphone ou clavardage, quiconque peut se faire informer des ressources spécialisées existant dans sa communauté. Le programme ANCRÉ se caractérise de son côté par un accompagnement individuel et de groupe et des webinaires préenregistrés dont la raison d’être est d’aider les aidants naturels à composer avec leur situation. Un programme de soutien par les pairs vise au même but par l’entremise du jumelage.

Aussi, des trousses de ressources conçues en fonction de problèmes particuliers ou de circonstances spécifiques sont offertes à ceux qui en font la demande.

Il va sans dire que la quasi-totalité des services et programmes offerts par OSANO sont disponibles en français.

Il est tout de même étrange que tant d’aidants naturels se sentent isolés considérant qu’ils seraient 3,3 millions en Ontario. Leur bénévolat, s’il était payé, représenterait au bas mot une somme de 28,5 milliards $ par année. C’est dire à quel point leur contribution est indispensable à la société. OSANO existe pour les épauler et les francophones y sont non seulement les bienvenus mais activement recherchés afin de contribuer au niveau des activités de groupe.

 

PHOTO – Sarah Calvin