Que les parents soient impliqués activement dans l’éducation de leurs enfants, voilà qui va de soi. Suivant une formule collective et conviviale, l’école élémentaire Sainte-Jeanne-d’Arc, à London, leur en a donné l’occasion lors de la Semaine de l’éducation catholique.
Ce prétexte s’ajoutait à celui du « marathon de lecture », débuté le lundi 2 mai et qui doit se terminer le vendredi 27 mai. Il s’agit d’une collecte de fonds au cours de laquelle les élèves se font commanditer par leur parenté et leurs amis pour faire de courtes lectures de divers types. L’objectif est d’amasser 5000 $ et cet argent sera remis au conseil d’école afin de financer diverses activités ludiques et éducatives et, de manière générale, tout ce qui peut contribuer au bien-être des élèves.
Mais au-delà de la somme recueillie, la première semaine de mai portait sur ce qui motive réellement cette campagne de financement : la lecture. Les parents étaient invités à la promouvoir de façon active en participant à deux soirées thématiques, le mardi, entre mère et fils et le jeudi, entre père et fille. Accueillis dans les deux cas par un souper au chili, c’est ensuite au gymnase que se sont rendus parents et enfants pour les séances de
lecture.
Quatre personnes avaient été sollicitées pour lire avec entrain de brèves histoires pour enfants. Le contenu des livres utilisés était projeté sur un mur afin que tous puissent voir le texte et les images. Pour la soirée mère-fils, Alexandre Ménard, un enseignant de français et de sciences sociales à l’école secondaire Notre-Dame, à Woodstock, a lu un conte en français. Plus tard, Raphaël Ntamagara, un ancien élève de Sainte-Jeanne-d’Arc qui étudie maintenant à l’école secondaire Monseigneur-Bruyère (ESMB), a fait de même avec une histoire en anglais. Quant à la soirée père-fille, elle était animée par Christian Prémont, enseignant en théâtre à l’ESMB, pour la lecture francophone et par Maria Forte, une employée de la bibliothèque publique, pour la lecture en anglais.
Ces soirées de lecture se doublaient d’ateliers destinés aux parents pour les familiariser au concept de métacognition. Il s’agit de la capacité à réfléchir de façon abstraite sur les connaissances que l’on possède et les raisonnements dont on fait usage afin de les utiliser pour apprendre autre chose. Pères et mères ont ainsi pu s’outiller pour stimuler l’apprentissage de leurs enfants. Ces derniers, pendant que leurs parents étaient en atelier, s’occupaient à bricoler des masques en papier.
Ces deux soirées ont donc été de belles occasions d’apprendre et de s’amuser en famille qui ont été appréciées autant par les petits que par les grands.
Photo: Les participants écoutent attentivement l’histoire racontée par M. Prémont.