La Soirée Cupidon du Réseau-Femmes a réuni neuf couples pour explorer les cinq langages de l’amour afin de favoriser une meilleure communication et compréhension mutuelle. Animée par des thérapeutes, la soirée combinait ateliers interactifs et activités ludiques destinés à renforcer les liens entre partenaires.
Yolande Melono – IJL Réseau.Presse – L’Action
Le jeudi 6 février, le Réseau-Femmes du Sud-Ouest de l’Ontario a organisé à Sarnia une Soirée Cupidon dédiée à l’exploration des cinq langages de l’amour, dans le but de renforcer la communication et la compréhension au sein de couples de la région. Animée par les thérapeutes Kerry Dykes et Ian Mayo du Family Counselling Centre, cette soirée a réuni neuf couples ainsi que plusieurs femmes venues seules, toutes désireuses d’améliorer leurs relations amoureuses.
Les experts ont présenté en détail les cinq langages de l’amour, concept développé par le Dr Gary Chapman, conseiller conjugal renommé. Selon ce dernier, chaque individu possède une ou deux manières privilégiées d’exprimer et de recevoir l’amour, appelées « langages de l’amour ». Identifier et comprendre ces langages permet aux partenaires d’améliorer leur communication et de renforcer leur lien affectif. Les cinq langages de l’amour sont les paroles valorisantes, les moments de qualité, les cadeaux, les services rendus et le toucher physique.
Pour illustrer l’importance d’une communication efficace, les thérapeutes ont proposé un exercice pratique en deux étapes. Dans un premier temps, les participants devaient, sans se voir ni poser de questions, construire une figure en briques de plastique en suivant uniquement les instructions verbales de leur partenaire.
« L’échange idéal doit être fait en posant des questions. Il faut aussi prendre le temps de clarifier et de vérifier pour s’assurer que l’autre personne a bien compris le message », précisent-ils.
Cette étape a mis en évidence les difficultés de compréhension et les malentendus pouvant survenir en l’absence de communication bidirectionnelle. Dans un second temps, les couples ont répété l’exercice en dialoguant librement, ce qui a conduit à des résultats nettement améliorés et à une meilleure synchronisation entre partenaires.
Après ces segments, les neuf couples ainsi que les femmes venues seules ont procédé à une série de questions-réponses pour décrypter à titre personnel leur langage de l’amour.
Melissa Guérette, coordonnatrice de l’événement pour le Réseau-Femmes, a souligné l’importance de fournir aux couples des outils de communication avant que des problèmes majeurs n’émergent : « L’idée était de leur donner des outils de communication, au lieu d’attendre qu’il y ait une rupture dans la relation. »
Elle a également mis en avant l’innovation de cette soirée bilingue, une première pour l’organisation, visant à inclure les conjoints anglophones et à favoriser une participation plus large.
La soirée s’est poursuivie dans une ambiance conviviale avec une activité de tir à l’arc, où les participants ont pu tester leur adresse et leur esprit d’équipe. Un employé de la Sarnia School of Archery a dirigé la séance, au cours de laquelle le titre de « meilleur cupidon » a été décerné au participant ayant atteint le plus grand nombre de ballons en mouvement. Cette activité ludique a permis aux couples de renforcer leur complicité tout en s’amusant.
Les participants sont repartis enrichis de nouvelles connaissances sur les langages de l’amour et munis d’outils pratiques pour améliorer leur communication au quotidien. Les femmes seules ont également exprimé leur satisfaction, ayant acquis des perspectives précieuses pour leurs relations futures.
En conclusion, la Soirée Cupidon a été une initiative réussie, offrant aux participants des outils concrets pour enrichir leur relation et favorisant une meilleure compréhension mutuelle. Grâce à des activités interactives et à des discussions approfondies, les couples ont exploré ensemble les différentes facettes de l’amour et de la communication, renforçant ainsi les bases de relations saines et épanouissantes.
Photo : Une quinzaine de personnes ont participé à l’activité de tir à l’arc. (Crédit : Réseau-Femmes)