Leur départ du Centre communautaire francophone de Sarnia avait quelque peu déçu les tenants d’un point de service unique pour les francophones de la ville. Mais nécessité fait loi : situées dans un quartier trop éloigné pour la majorité de leurs clientes et difficilement accessible par autobus, les intervenantes du Réseau-femmes du Sud-Ouest de l’Ontario (RFSOO) ont dû déménager dans un bâtiment près du centre-ville. Le déménagement s’est fait il y a quelques semaines et, après une courte période d’ajustement, l’organisme invitait la communauté pour une journée « portes ouvertes » qui s’est tenue le 30 octobre dernier.

C’est dans la salle 101 du Centre Lochiel Kiwanis, au 180, avenue College North, que le RFSOO s’est établi. Situé dans un quartier tranquille, l’immeuble abrite plusieurs organismes communautaires. Il est pourvu d’un stationnement gratuit et un arrêt d’autobus se trouve à proximité. Le personnel du RFSOO basé à Sarnia, se compose de Nathalie Ouattara, intervenante, Houda Machta, assistante à la direction, et Suzanne Quinn, directrice générale. En plus de leurs bureaux, elles disposent désormais d’une petite salle. Celle-ci leur servira notamment à accueillir les participantes à l’activité 

mensuelle « Entre nous  » et comme lieu de formation et de  recherche pour les clientes. En effet, celles-ci ont accès à deux ordinateurs qui leur sont réservés de même qu’à de la documentation. La confidentialité est assurée par la disposition des lieux, tant à l’échelle du bâtiment que dans les locaux du RFSOO, où les murs du bureau de l’intervenante ont même été modifiés pour assurer l’intimité et l’anonymat des discussions qui s’y tiennent.

Voilà à peine plus d’un mois que le RFSOO a déménagé, plus précisément le 22 septembre. Ce n’était en fait qu’en octobre que l’organisme devait emménager au Centre Lochiel Kiwanis, mais une erreur du déménageur a précipité les évènements. Depuis, les membres du personnel ont eu le temps de compléter leur installation et de remarquer une augmentation graduelle de l’affluence. Mmes Quinn, Machta et Ouattara apprécient grandement leurs nouveaux locaux de même que la présence des autres services à proximité. Par exemple, un des organismes voisins offre des cours d’anglais langue seconde, chose dont a parfois besoin la clientèle immigrante du RFSOO. Qui plus est, une garderie se trouve également sur place : sa directrice, une connaissance de Suzanne Quinn, s’est engagée à accommoder, dans la mesure du possible, les clientes du RFSOO avec de jeunes enfants.

Pendant les quatre heures qu’ont duré les portes ouvertes, un va-et-vient de membres de la communauté a tenu occupé les membres du personnel du RFSOO, heureuses de revoir parfois des gens avec qui elles avaient tissé des liens. Ce fut également l’occasion pour l’organisme de faire connaître les divers volets de son mandat, dont l’aide aux femmes victimes de violence conjugale, les services d’accompagnement et d’interprète, les présentations dans les écoles, etc.

C’est donc un nouveau départ pour le Réseau-Femmes du Sud-Ouest de l’Ontario. 

Que ce soit pour avoir de l’écoute, rechercher de l’aide ou simplement tisser des liens avec d’autres femmes de la communauté, toutes sont les bienvenues.

Photo : L’équipe de l’organisme à Sarnia : De gauche à droite : Suzanne Quinn, Houda Machta et Nathalie Ouattara. Elles portent le ruban violet, symbole de la lutte à la violence faite aux femmes.