Le Réseau-femmes est établi à London depuis plusieurs années et se trouvait jusqu’à récemment au Centre Desloges. Or, bien que l’idée de regrouper tous les organismes francophones sous un même toit soit populaire à London comme dans bon nombre de communautés de langue française, son application pratique représente un problème pour certains.

C’est pourquoi le Réseau-femmes a pris la décision de déménager au coeur du centre-ville, au 6e étage du 380, rue Wellington. Mieux desservis par le transport en commun, les lieux sont également plus anonymes, en ce sens qu’il s’agit d’une tour à bureaux et que l’essentiel de ceux qui s’y trouvent sont anglophones, de sorte qu’une francophone ne craindra pas d’être reconnue en se rendant à son rendez-vous au Réseau-femmes.

L’ouverture officielle a eu lieu le 13 mai dernier en présence des employées, du conseil d’administration et de plusieurs représentants d’organismes. Ces derniers, de même que la communauté dans son ensemble, feront peu à peu connaissance, au cours des prochaines semaines, avec les deux nouvelles employées.

Nawal Athanase, qui possède une riche expérience en termes d’engagements sociaux, a notamment travaillé dans la région de Toronto comme travailleuse en établissement dans les écoles et est formatrice au Centre ontarien de prévention des agressions. Louise Valiquette, établie à London depuis peu, a travaillé pour le procureur général du Québec et mettra à profit ses aptitudes en administration pour l’organisme en plus de faire du développement communautaire.

Le bureau change d’adresse mais les services n’en sont pas diminués pour autant, bien au contraire. Cela est d’autant plus vrai que des projets d’envergure sont sur les rails, c’est-à-dire des programmes qui intéresseront l’ensemble de la communauté et d’abord et avant tout les femmes. L’annonce officielle sera faite sous peu.

Qui plus est, le Réseau-femmes tiendra au cours des prochains jours des activités à London, Sarnia et Windsor dans le cadre de la Semaine des victimes et survivants d’actes criminels du ministère fédéral de la Justice. Le thème de cette année porte sur le pouvoir de la collaboration et l’organisme invite tant les hommes que les femmes à participer aux ateliers et assister aux présentations.

PHOTO : La présidente du Réseau-femmes, Pascale Daigneault, coupe le ruban lors de l’inauguration du bureau.