Le nouveau gouvernement progressiste-conservateur de l’Ontario s’engage, comme promis, à réduire les impôts, à financer à long terme le système de santé et à faire le ménage dans les finances publiques, dans un discours du Trône qui reprend les engagements de Doug Ford lors de la campagne électorale du printemps.
Le discours du Trône, écrit par le cabinet du premier ministre et lu par la lieutenante-gouverneure, Elizabeth Dowdeswell, à l’Assemblée législative, le jeudi 12 juillet, établit la feuille de route pour le mandat de ce nouveau gouvernement progressiste-conservateur.
Le texte n’annonce pas de nouvelles promesses mais souligne les engagements clés de M. Ford, notamment celui de retirer l’Ontario du système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement promet aussi de lutter contre ce qu’il appelle les taxes « oppressives », y compris l’imposition par Ottawa d’une forme de tarification du carbone.
Le gouvernement progressiste-conservateur s’engage également à prendre des mesures pour réduire les impôts des parents, des petites entreprises et des travailleurs à faible revenu, et pour réduire les factures d’électricité des ménages.
Les conservateurs de Doug Ford promettent aussi d’assurer un financement stable pour les soins de santé, y compris un investissement de 3,8 milliards $ en santé mentale, en lutte contre la toxicomanie et en logement supervisé.
Ils promettent également de rétablir la confiance de la population dans les institutions publiques, et de procéder à une vérification « ligne par ligne » de toutes les dépenses du gouvernement, afin d’identifier tout « gaspillage ».
Le gouvernement a déjà annoncé que les quelques journées de travaux parlementaires prévues cet été serviront à gérer trois dossiers prioritaires: la sortie de la « bourse du carbone », la fin de la grève à l’Université York, et l’annulation d’un projet d’éoliennes dans l’est de la province. Le leader des conservateurs à Queen’s Park, Todd Smith, a expliqué que le gouvernement souhaitait agir rapidement et que ces dossiers ne pouvaient attendre la session habituelle de l’automne.
SOURCE : La Presse canadienne