Élément majeur dans la dynamique francophone locale, le Centre communautaire régional de London (CCRL) est une institution dont même les assemblées générales annuelles sont incontournables. L’exercice revêtait un intérêt particulier cette année en ce que l’organisme a connu des changements non négligeables au niveau de son personnel par le passage rapide de deux directeurs généraux à sa tête.
C’est Jean-Pierre Cantin qui, au cours de l’été, prenait les rênes du CCRL. Le 26 novembre dernier, il accueillait la communauté pour lui présenter le bilan annuel du centre, cette ronde de rapports couronnée d’une élection que connaissent tous les organismes, année après année. C’est dans le gymnase du Centre Desloges que se sont réunis employés, administrateurs et résidents de London pour prendre connaissance de la situation actuelle du CCRL.
Le président, Michel Allain, a ouvert le bal en souhaitant la bienvenue à l’assistance. Il a rappelé en quelques mots le rôle de pionnier qu’a joué l’organisme en ce qui touche la francophonie locale et son constant souci de maintenir une cohésion au sein de la communauté. M. Allain a fait la lecture de la mission et de la vision de l’organisme avant que ne soient officiellement désignés le président d’assemblée, la secrétaire et le président d’élection, soit respectivement Jean-Marc Boisvenue, Julie Chalykoff et Sébastien Ruffo.
Le président a ensuite fait la lecture de son rapport. Après avoir énuméré les nombreuses activités sportives et culturelles, mentionné les célébrations du 20e anniversaire et rappelé les services de garde offert par L’Escale, M. Allain a tenu à remercier les employés et bénévoles pour leur dévouement et leur engagement. Ce ne sont cependant pas les seuls à graviter autour du CCRL : « Je tiens à remercier du fond du cœur la communauté francophone de London, nos deux conseils scolaires, nos organismes et institutions francophones de London et nos bailleurs de fonds pour leur appui indéfectible. Sans vous, nous ne pourrions mener à bien notre mission. » M. Allain a ensuite cédé le micro à Jean-Pierre Cantin.
Le directeur général a débuté son rapport sur une note plus personnelle en évoquant son enracinement dans le Sud-Ouest ontarien qu’il a appris à connaître dans le cadre de ses fonctions au Collège Boréal, son précédent employeur. Après avoir confié sa volonté de travailler longtemps pour le CCRL, M. Cantin a lui aussi remercié les employés pour leurs talents et leur soutien.
Le directeur général a ensuite axé son intervention sur l’actualité des derniers mois et ce qui pourrait se concrétiser dans la première moitié de l’année prochaine. Même s’il considère que 2015 fut un peu plus « tranquille » que d’habitude en termes d’activités, ce sont tout de même des centaines de gens qui ont tenu à être présents à l’un ou l’autre des grands évènements et spectacles offerts par l’organisme. Quelques nouveautés pourraient s’ajouter au programme de l’année prochaine, tel un souper-bénéfice de la Saint-Valentin. Au chapitre des spectacles, le groupe Improtéine sera de passage à London le 6 mars. Quant à la Franco-Fête, il est prévu qu’elle se déroule sur deux jours, les 24 et 25 juin. « Le CCRL continue à être le carrefour de tous les francophones de la région », a constaté Jean-Pierre Cantin avec satisfaction avant d’inviter les organismes à s’y retrouver et à poursuivre leur bonne collaboration.
La présentation des états financiers par le comptable Roch Brazeau n’a rien révélé d’anormal. La croissance des produits s’est accompagnée d’une croissance des charges qui dans les deux cas dépassent de peu le million de dollars. L’organisme a terminé l’année avec un déficit d’environ 4000 $, une broutille purement circonstancielle.
L’assemblée a ensuite procédé aux élections. En fait, comme il n’y avait pas assez de candidats pour rendre nécessaire la tenue d’un vote, Philippe Morin et Gabrielle Laurin ont été immédiatement admis au conseil d’administration. Ils y joindront ceux qui y complètent leur mandat, soit Michel Allain, Sylvain Giroux, Donald Cyr, Moustapha Amadou, Sébastien Ruffo, Natalie Doucet et Kimberly Fortin.
Photo: La communauté francophone de London porte toujours un grand intérêt à tout ce qui concerne le CCRL.