À quelques jours de la grand-messe de la francophonie ontarienne, la Table de concertation des organismes de langue française de London et des environs s’est réunie pour faire le point sur les dossiers en cours. Une vingtaine de représentants d’organismes ont fait connaître les derniers développements propres à leurs champs d’activités.

C’est, comme toujours, à la salle familiale du Centre communautaire régional de London (CCRL) que les membres de la Table avait été invités le 17 septembre dernier. Paroisse, services de garde, système de santé, aide à l’employabilité, milieu de l’éducation, services aux immigrants, culture, etc. : chaque facette de la vie francophone de London avait son délégué à cette réunion qui a débuté par le choix d’un coprésident. La direction de la Table est en effet assurée par deux coprésidents, dont l’un finissait son mandat. Jean-Marc Boisvenue a cependant été réélu sans opposition et continuera de siéger au côté d’Émilie Crakondji.

Le premier point à l’ordre du jour à retenir longuement l’attention des participants fut le rapport du groupe de travail sur les communications. Mme Crakondji a fait un survol des développements récents. La planification d’une stratégie de communication se poursuit et les membres du comité demeurent très intéressés à poursuivre leur implication. Le groupe de travail continuera donc à identifier les meilleurs canaux de communication, à s’assurer que le plus grand nombre connaissent l’existence de la Table, etc. Rita Giroux-Patience a rappelé que des élèves en graphisme de La Cité avaient été approchés pour concevoir un logo et un slogan pour la Table de concertation. Le projet est toujours en cours. 

Mme Giroux-Patience a également mentionné qu’il serait pertinent que la Table se trouve un autre nom, moins long et moins compliqué. Un groupe semblable, dans la région de Windsor, a d’ailleurs été donné en exemple puisqu’il porte le nom de Franco-Info, dont il est facile de se souvenir et qui demeure explicite quant au mandat de l’organisme. Avant de passer au point suivant de l’ordre du jour, quelques commentaires ont été faits quant à la nécessité pour la Table de se mettre en contact avec les anglophones et de projeter l’image d’une communauté unie.

Christelle Desforges, agente de projet au Réseau de soutien à l’immigration francophone, a ensuite résumé les tenants et aboutissants de quelques initiatives touchant les nouveaux arrivants. Mais c’est surtout du projet We are London dont il a été question. Il s’agit de capsule vidéo présentées sur Rogers TV et dans lesquelles des immigrants partagent leur histoire, faisant connaître comment ils ont pu rencontrer le succès sur leur terre d’accueil. Mme Desforges travaille à ce que des francophones participent à cette initiative. Elle a d’ailleurs expliqué que cela requérait de traduire les interventions, ce pour quoi elle a demandé si des gens étaient désireux de s’impliquer à ce niveau. Quelques participants se sont proposés.

Un tour d’horizon de la francophonie à London serait bien incomplet sans quelques nouvelles du CCRL. Le nouveau directeur général de l’organisme, Jean-Pierre Cantin, s’est d’abord présenté à l’assistance pour centrer ensuite son intervention sur le projet Communautés accueillantes, dont l’objectif est d’assurer une rétention des francophones qui étudient en médecine dans la région. Plusieurs participants ont tenu à commenter ce dossier et à offrir leurs suggestions. M. Cantin a aussi rappelé que le CCRL, avec la participation des autres organismes, prend part cette année aux journées Portes ouvertes. Tous ont des attentes limitées en termes d’affluence mais conçoivent cette expérience comme un banc d’essai pour faire mieux dans les années à venir.

Un tour de table final a permis de mesurer à quel point les choses bougent dans la communauté. Certaines initiatives sont très publics et visibles tandis que d’autres touchent une clientèle plus spécifique ou la gestion interne d’un organisme. Dans tous les cas, il s’agit de pas en avant pour le développement d’une francophonie locale dynamique.

Photo: Une vingtaine de représentants d’organismes étaient présents à cette réunion.