Sous les auspices du Club Jolliet, des aînés francophones de Sarnia ont récemment entrepris de se former à l’utilisation des ordinateurs. L’organisme s’est en effet vu confier la mise en œuvre du programme fédéral Nouveaux Horizons, destiné à favoriser l’inclusion sociale des personnes du troisième âge et à leur donner des occasions pour s’impliquer dans leur communauté.

Nommée « Nouvel Âge Informatique », cette série d’ateliers est issue d’un partenariat entre le Centre culturel francophone Jolliet, les écoles secondaires Franco-Jeunesse et Saint-François-Xavier ainsi que le club de l’âge d’or La Gaieté. 

« L’idée, c’est de familiariser les aînés avec les outils informatiques et les réseaux sociaux », explique Mouna Baalbaki, coordonnatrice du Club Jolliet. En effet, en cette époque où l’information circule plus que jamais sur Internet, il est devenu presque incontournable de connaître les rudiments de la « Toile » pour demeurer au fait de ce qui se passe dans sa communauté et ailleurs. Qui plus est, les études et le travail font en sorte que de nombreuses familles voient leurs membres dispersés sur de grandes distances, ce qui rend les communications coûteuses et malaisées pour ceux qui n’ont pas accès à un ordinateur.

Pour toutes ces raisons, ces sessions d’apprentissage offertes au Centre communautaire francophone permettent aux aînés de s’initier à l’utilisation de Facebook, Twitter et Skype, à s’ouvrir un compte de messagerie électronique, à naviguer sur la Toile, etc. Onze personnes se sont inscrites pour cette série d’ateliers d’une heure chacun, offerts en avant-midi et en après-midi au choix des participants. Ces derniers apprécient la forme personnalisée et intergénérationnelle de la formation car ce sont huit élèves du secondaire, épaulés des enseignants Sylvain Farley et Yvon Dionne, qui leur expliquent les diverses composantes d’Internet.

À la fin du programme, Mme Baalbaki remettra un questionnaire aux participants pour connaître leur appréciation de la formation qu’ils auront reçue. Cela permettra également de savoir si les aînés auraient voulu en apprendre davantage, ce qui pourrait ouvrir la porte à une deuxième série d’ateliers.