Le mardi 23 novembre, le Club Richelieu London tenait son assemblée générale annuelle (AGA). L’organisme, on s’en souvient, avait été incorporé en 2018 et connaissait des débuts prometteurs jusqu’à ce que les restrictions sanitaires imposent un arrêt soudain à son développement. Aucune AGA ne s’est tenue en 2020 et celle qui vient de se dérouler a fait le point sur deux années difficiles au cours desquelles les activités se sont faites rares et l’intérêt des membres difficile à maintenir.

La présidente fondatrice du Club, Guilène Fotso, présente à l’AGA, a déménagé récemment pour des raisons professionnelles et a dû quitter ses fonctions. C’est donc Nicole Buteau, présidente par intérim, qui a fait la lecture du rapport d’activités qui couvrait deux années administratives.

Le Club Richelieu London s’est notamment fait connaître de la communauté par un bal masqué tenu en novembre 2019. Des soupers-rencontres mensuel se tenaient alors déjà et ont continué à être organisés jusqu’à ce la pandémie mette un terme à ces rassemblements. L’organisme a poursuivi son engagement auprès des francophones en prêtant main-forte à une distribution de masques du Carrefour des aînés et la présidente d’alors a animé un groupe de soutien du Carrefour des femmes.

Une initiative du Club n’a pas été affectée par la pandémie, quoiqu’elle ait dû s’adapter : la remise de bourses d’études. En 2019, deux bourses ont été remises, quatre en 2020 et quatre autres en 2021.

Bref, le Club Richelieu London n’est pas entré en dormance avec le COVID-19 mais il faut admettre qu’il a souffert de la mise à l’arrêt de ses projets les plus importants. Faute d’activités régulières, plusieurs membres se sont désintéressés de l’organisme qui doit désormais compter sur une petite équipe déjà fort occupée.

« On est tous prêt à continuer et à aller de l’avant mais on a besoin de leaders », a commenté Mme Buteau.

Les finances de l’organisme s’en sont aussi ressentis. Il a tout de même été possible, jusqu’à présent, d’éviter de faire un déficit comme l’a souligné la trésorière, Nathalie Gagnon-Wease.

Pour tenter de raviver le Club, une discussion s’est tenue spontanément sur ce qui pourrait être organisé en tenant compte des limitations actuelles. Les personnes présentes à l’AGA ont soupesé l’idée d’une activité virtuelle qui s’adresserait aux élèves et qui pourrait même être, en grande partie, organisée par eux. L’idée d’un jeu s’apparentant à Jeopardy ou Trivia a été évoquée. Au point de vue caritatif, il a été suggéré que des cartes-cadeaux, payées par des donateurs, soient remises aux gens défavorisés.

Rien de tout cela n’a été fermement décidé, mais le Club Richelieu London, manifestement, cherche à se donner un second souffle après plusieurs mois passés au ralenti.

 

PHOTO – Nicole Buteau, présidente par intérim