(J.A.) C’était juste avant le congé de mars lors d’un cours de science au secondaire à l’École secondaire Monseigneur-Bruyère (ESMB) qu’un atelier abordant le sujet de la médecine douce autochtone a été offert. Pour l’occasion, Mme Monique Castonguay, directrice des projets spéciaux/ éducation autochtone au Csc Providence, était l’invitée d’honneur de la classe de Mme Nisrine Trad.

D’origine métisse, Mme Castonguay a d’abord expliqué aux élèves le terme « métis », soit un mélange d’origines françaises de France et des Premières nations. Elle a poursuivi l’activité avec le bâton autochtone de la parole, en nommant ses composantes : plumes, fourrure, quatre couleurs représentées, os d’animal et les quatre éléments de médecine naturelle (herbage, foin, odeur, cèdre et sauge).

Une purification de soi a suivi à l’extérieur. En brûlant les quatre éléments mentionnés précédemment, le but ultime était de redevenir pur selon cette vieille tradition autochtone en touchant la fumée qui se dégageait et en s’en empreignant sur le corps. En premier lieu sur les yeux pour bien voir et, en dernier lieu, sur la bouche pour bien parler. Finalement, l’objectif est d’être purifié et d’être bien.

En revenant à l’intérieur de l’école, les élèves présents, l’enseignante Mme Nisrine Trad et l’éducatrice Mme Julie Allard ont vécu l’expérience d’entendre battre leur coeur au son du tambour autochtone. Une chanson en ojibwé sur la protection de l’eau a été chantée par Mme Castonguay, ce qui a créé une ambiance autochtone traditionnelle ressourçante.

À la fin de l’atelier, Mme Castonguay a initié tout un chacun au bilboquet, un jeu autochtone qui a gagné le coeur des participants. La compétition s’est mise de la partie, le rire et une atmosphère décontractée se sont installés. Quoi de mieux que cet atelier pour découvrir diverses traditions amérindiennes telle la médecine douce autochtone qui peut servir à quiconque dans une vie future. Tous ceux qui y ont participé sont d’avis que Mme Castonguay dégage une passion sans fin pour le sujet et tous sont conscients qu’ils ont vécu une expérience inoubliable.

 

Julie Allard est éducatrice à l’ESMB.