Le Mois de l’histoire des Noirs battait son plein au moment où le Collège Boréal y contribuait à sa façon en donnant l’occasion d’assister à une présentation sur l’histoire des communautés noires et leurs leaders. C’est Fairouze Touni qui, à titre de coordonnatrice des programmes pour les jeunes immigrants francophones, a encadré cette activité rendue possible grâce à une initiative d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Au Collège Boréal, c’est en effet pour et par les jeunes que le Mois de l’histoire des Noirs a été souligné. Depuis décembre dernier, Mme Touni est en contact avec un groupe de jeunes immigrants dans le but de mettre sur pied une programmation jeunesse. Chaque mois, une rencontre permet également à ces jeunes âgés d’environ 20 ans de développer certaines aptitudes utiles et d’acquérir de l’information qui les aidera dans leur processus d’établissement. « J’avais fait une consultation et j’ai remarqué que les gens ne sont pas bien outillés, explique Fairouze Touni. Ils sont un peu perdus. On les aiguille donc sur les cours, on les informe et tout ça, mais on veut aussi les outiller sur la culture, la façon de faire canadienne, etc. »

En février, la réalité vécue par les gens de descendance africaine a été explorée par le biais d’une courte présentation préparée par deux membres de ce groupe jeunesse. Leur recherche avait surtout porté sur les pionniers de la lutte pour l’émancipation des Noirs. Les militants américains des années 1960 ont particulièrement retenu l’attention des deux présentateurs et celle de leur public. Les participants à l’activité ont par la même occasion jeté un coup d’œil aux objets et vêtements africains qui étaient exposés.

Ce type de rencontre permet à ses participants de développer leur capacité à présenter un sujet. Cela leur donne aussi la possibilité de faire preuve de leadership et d’améliorer leur confiance en eux. Bref, il s’agit d’un projet on ne peut plus centré sur la personne et non pas tant sur une matière abstraite.