Du 17 au 23 novembre se tenait dans les écoles ontariennes la Semaine de la sensibilisation à l’intimidation et de la prévention. L’école Frère-André, de London, s’est associée le vendredi à un concept gagnant en popularité ça et là dans les écoles élémentaires du Canada, des États-Unis et d’ailleurs. Basées sur le livre pour enfants « As-tu remplis un sceau aujourd’hui? », les activités ont sensibilisé les plus jeunes à l’importance de prendre soin des autres, notamment en posant des gestes de gentillesse.
Pas besoin de grands mots et de grandes explications pour conscientiser les enfants à ce message simple mais pourtant essentiel : se montrer bienveillant et reconnaissant à l’endroit des autres crée un monde meilleur tandis que les actes de méchanceté et d’ingratitude nuise à tous. Empruntant l’image d’un sceau « rempli » de bonheur qui peut se remplir et se vider au gré des évènements, les jeunes sont invités à faire leur part pour remplir le sceau des autres au quotidien. Au cours de l’année scolaire, l’école Frère-André encouragera ses élèves à adapter cette idée dans leur vie et des certificats seront remis à ceux dont la conduite s’avère exemplaire. Le personnel ne veut pas faire de cette approche un simple projet passager, mais au contraire l’intégrer dans la culture de l’école.
L’implantation de cette approche a donc culminé à l’école Frère-André avec une activité ayant eu lieu au gymnase. Après un mot d’accueil, les élèves ont visionné une vidéo portant sur l’intimidation. Ils ont également fait un moment de silence en signe de solidarité avec les victimes d’intimidation. Le concept du « remplisseur de sceau » ne fut pas mis de côté et a au contraire constitué le clou de la présentation : une chanson sur ce thème, créée par des enseignantes, a été présentée, accompagnée d’une chorégraphie accomplie par des élèves.
Plus tôt cette année, tous les élèves de l’école avaient apposé leur signature sur une grande feuille où se lisait le serment d’être un remplisseur de sceau. À l’école Frère-André, jeunes et moins jeunes n’ont décidément pas l’intention de faire de cet engagement un vœu pieu éphémère.
Photo : Courtoisie