Le 22 février dernier, un atelier sur le trouble affectif saisonnier a été offert, en présentiel et en virtuel, à la communauté francophone. L’atelier était animé par Sonia Muhimpundu, promotrice de la santé au London InterCommunity Health Centre et conseillère à Accès Franco-Santé London (AFSL). Anne-Elisabeth Noppens, chef d’équipe à AFSL, était également présente.

Au cours de l’atelier, les participants ont pu en apprendre davantage sur le trouble affectif saisonnier (TAS) et le fait que certaines personnes pourraient en être atteintes sans le savoir. Le TAS est un trouble qu’on observe principalement en hiver.

Certaines causes du TAS ont été partagées, entre autres, les variations saisonnières, des journées de luminosité de courte durée, le déficit de Vitamine D, le taux élevé de mélatonine et le taux bas de sérotonine. Parmi les symptômes du TAS figurent l’état de fatigue chronique et de la somnolence durant le jour, l’irritabilité ou la tristesse, la perte d’intérêt, le manque d’initiative, les troubles de concentration, la baisse de libido, etc.

Il a été rappelé que pour qu’il y ait un soupçon et un diagnostic de TAS, il faut que ces symptômes soient récurrents chaque saison (automne/hiver) pour une période de deux ans, et ce, en l’absence d’autres facteurs perturbants (deuil, perte d’emploi, problèmes financiers, etc.).

L’atelier a conclu avec une bonne nouvelle : le TAS peut être pris en charge et traité. Les traitements conseillés incluent l’exposition à la lumière (une marche le matin ou la luminothérapie) pour recadrer notre horloge interne, la supplémentation de la Vitamine D3 (en prenant soin d’en parler aux pourvoyeurs de soins pour voir si et quelle quantité est nécessaire), la thérapie cognitivo-comportementale avec une personne formée à la discipline, les techniques de gestion de stress car tout trouble est perçu par notre corps comme un élément de stress. Par exemple, le yoga, la méditation, les respirations profondes, le rire, etc. En dernier recours et dépendamment des symptômes du TAS et de leur sévérité, des antidépresseurs peuvent être nécessaires pour réduire ou même éliminer les symptômes de dépression.

Pour plus d’information ou pour connaître les ateliers à venir, visitez le site web infofrancosante.ca.

Source et photo : AFSL

Photo : Anne-Elisabeth Noppens et Sonia Muhimpundu