La Table Franco-Info s’est réunie de façon virtuelle le 19 mai et une quinzaine d’intervenants communautaires ont assisté à cette rencontre présidée par Paul Levac.

Après l’adoption du procès-verbal de la dernière réunion, la parole a été donnée à Franck Tshunza, agent de planification pour l’Entité 1.

Celui-ci a présenté le plan de travail 2022-2025 de la Table. En substance, il a fait savoir que l’organisme s’est référé au plan 2021-2022 parce que beaucoup d’actions n’ont pas été réalisées à cause des mesures imposées par la COVID-19.

Pour l’essentiel, « la plateforme vise une communauté francophone vibrante, rayonnante, fière, engagée et ayant accès à des services et activités dans sa langue », souligne-t-il dans son introduction.

La vingtaine d’organismes se réunissent cinq fois par an font la promotion des valeurs de transparence, de leadership, de respect, de clarté et d’engagement.

M. Tshunza a ensuite fait le point sur les trois axes prioritaires. D’entrée de jeu, la Table veut mobiliser les membres de la communauté. Pour ce faire, « un comité des communications a été mis en place avec, pour mission, de dynamiser l’image de la collectivité francophone en vue d’attirer et d’intéresser tous les alliés potentiels de la francophonie locale », a-t-il expliqué. Concrètement, « on pourra commencer la collecte sur la base des participations. Le préambule est réalisé sur la base des collectes des données, notre désir est d’être proactif », a-t-il ajouté. Le deuxième axe consistait à développer la capacité d’attirer et de retenir les gens aux différentes activités. Cet élément a soulevé plusieurs préoccupations de la part des représentants d’organismes. M. Tshunza n’a pas manqué d’arguments pour les convaincre.

Pour lui, les membres participent aux comités permanents et ponctuels sur les questions de main-d’œuvre dans divers domaines et d’intégration des nouveaux arrivants. Attirer et retenir les ressources humaines devient ainsi un défi majeur.

Par exemple, le comité consultatif de la Ville de London pour le recrutement en petite enfance, Workforce Planning and Development Board, la Foire de l’emploi, pour ne nommer que ceux-ci.
Selon Camille Beaulieu, « il faut assurer une certaine stabilité économique ». C’est dire que les francophones ont besoin d’éducation, de services de santé et d’employabilité.
Pour ce qui est du troisième axe, il se charge d’accroître l’offre active des services en français. À ce titre, les membres rassemblent une trousse promotionnelle des services offerts dans la région.

Maria Banuelos, responsable des communications pour la Table Franco-Info, est intervenue pour informer les participants sur le plan des communications et du marketing. Son comité a travaillé sur la promotion des événements qui regroupent les organismes francophones, la limitation aux activités et une meilleure communication.

Elle a aussi indiqué les conditions à remplir pour qu’un organisme membre puisse utiliser le logo de la Table. « Le comité des communications reçoit les demandes d’utilisation du logo et envoie une proposition aux coprésidents. L’utilisation du logo doit être approuvée par ceux-ci qui détermineront si la demande correspond au mandat de la Table », a-t-elle précisé.

La prochaine activité communautaire à venir sera la Franco-Fête le 25 juin, de 11 h à 16 h au parc Ed Blake, derrière le CCFL. Barbecue pour toute la famille, jeux, concours de talents et théâtre pour enfants sont au programme de cette journée.

Photo : Franck Tshunza (archives L’Action)