L’année 2017 s’est terminée avec bien des questions en suspens et 2018 promet d’être riche en rebondissements. Avec des conflits internationaux qui couvent, des élections provinciales à l’horizon, des débats locaux sur nombre de sujets et les défis que la communauté franco-ontarienne doit constamment relever, il y a lieu de se questionner sur ce que les prochains mois apporteront. L’Action a donc demandé à quelques résidents de London et Sarnia de se confier sur leurs craintes et leurs espoirs pour l’année qui commence.

 

Emma Mayrand, London

« L’état du monde m’inquiète, surtout avec les dernières élections aux États-Unis. Avec ces élections, ce n’était pas politique, c’étaient les valeurs humaines et morales qui étaient en question. Au lieu d’aller plus loin et d’accepter les nouvelles choses, on régresse. Heureusement, il y a de bons leaders dans le monde qui nous aident à améliorer la situation. Si je peux faire une différence positive dans la vie des autres, j’en serais heureuse. »

 

 

Athanase Budigi, Sarnia

« Lorsque l’on regarde la politique, on voit qu’il y a la possibilité d’une guerre. Les présidents américain et nord-coréen ont des réactions imprévisibles qui pourraient avoir des répercussions au niveau mondial. Mais il y a quand même un certain nombre de personnalités qui ont plus de conscience : aux Nations unies ou dans d’autres pays, il y a des gens qui favorisent des solutions négociées. »

 

 

 

Tom Melady, London

« Pour moi, mon espoir, c’est la paix. Je viens de lire un livre sur la Guerre froide. Il y avait dans ce temps une peur des autres. Mais les sentiments et les craintes exposés dans ce livre sont les mêmes aujourd’hui : ce sont les mêmes réactions mais envers les musulmans, les immigrants… Par contre, chaque personne peut faire le choix de contribuer à changer le monde par ses propres moyens. »

 

 

 

Nina Winslow, Sarnia

« Il y a un manque dans les garderies pour avoir des éducatrices francophones qualifiées. Le gouvernement pousse pour qu’il y ait plus de places pour les enfants mais il ne règle pas le problème. Les éducatrices à la petite enfance en garderie ne sont pas payées raisonnablement pour le travail qu’elles font comparées à celles dans les écoles. Mes attentes pour 2018 sont de voir un plus grand effort du gouvernement pour régler ce problème. »

 

 

Renée Thomas, London

« Je n’ai pas vraiment de crainte pour 2018. Pour notre communauté, mon espoir, c’est que l’on reste uni afin de promouvoir la langue française pour l’avenir de nos enfants. Personnellement, j’aimerais continuer à donner mon maximum pour les enfants et j’aimerais aussi que l’école catholique continue à exister pour qu’elle transmette des valeurs et des traditions qui me sont chères. »