Alexia Grousson

Dans le cadre de la sensibilisation des femmes en milieu rural, le Réseau-femmes du Sud-Ouest de l’Ontario (RFSOO) a organisé le samedi 2 mars une sortie à la ferme acéricole Ryan’s Sweet Maple du comté de Lambton Shores afin de les sortir de l’isolement.

Cette activité avait un double objectif : d’une part, faire découvrir ou redécouvrir la tradition ancestrale qu’est le sirop d’érable et sa fabrication traditionnellepar rapport à la modernisation et d’autre part, inclure un côté social à l’activité en incluant, pour la première fois, les familles des femmes. « Il était vraiment touchant de voir plusieurs générations au même endroit, des grands-parents, des parents, des enfants », atteste Melissa Guérette Greening, intervenante au RFSOO.

Le musée expliquait l’évolution et la modernisation de la ferme. Le premier propriétaire, Bill Vandenberg, était le guide du groupe. Il était passionné, connaissait bien son sujet et avait un sens de l’humour remarquable. Ainsi, pour expliquer aux jeunes tout le travail que représentait la cueillette de la sève et sa transformation en sirop, M. Vandenberg a apporté deux seaux vides liés par un joug et leur a demandé d’essayer de les porter.

Les participants ont pu voir de leurs propres yeux les différentes techniques de cueillette de l’eau d’érable dans la forêt située sur la propriété. Ils ont terminé la visite par un brunch composé de crêpes à l’érable, fruits et de boissons chaudes.

« Nous avons beaucoup aimé le guide raconter l’histoire de la ferme. Tout a débuté quand leur fils Ryan est revenu d’une sortie scolaire dans une ferme acéricole lorsqu’il était en 2e année. Il a demandé à ses parents s’ils pouvaient eux aussi faire du sirop d’érable. Depuis ce temps, c’est ce qu’ils font chaque année, raconte-t-elle.

« Les participantes et leur famille ont également eu l’occasion d’en apprendre sur les différents types érables en fonction de l’endroit où ils poussent, notamment l’érable argenté – comme sur la ferme où est allé le groupe du RFSOO – et l’érable à sucre. Chaque goût est unique en fonction du type d’érable. C’était vraiment intéressant », conclut Mme Guérette Greening.

Photo (RFSOO) : Simone Boilard et sa famille ont bien apprécié le repas servi à l’érablière.