Le Centre communautaire francophone de Sarnia (CCFS) multiplie les projets et, pour la première fois, se lance dans la production d’un court métrage! L’organisme a déjà recruté une petite équipe de participants mais, pour les autres qui voudraient eux-aussi contribuer à la réalisation de cette oeuvre, il n’est pas trop tard pour offrir leur temps et leurs talents.

D’où est venue l’idée de se lancer ainsi dans le cinéma? « On a eu, pour les arts en général, une subvention du Programme d’appui à la francophonie ontarienne et on a alloué un certain montant pour les arts visuels », explique David Lauzier, agent de projet et de communication au CCFS.

C’est la raison pour laquelle des ateliers de peinture ont été offerts cet automne. Or, il ne s’agissait pas du seul programme que l’organisme projetait de mettre sur pied : le théâtre était aussi censé être abordé dans le cadre de cette programmation artistique. Malheureusement, la COVID-19 a rendu impossible les rassemblements inhérents à cet art de la scène et le CCFS a jugé préférable de se tourner vers la production d’un film, une activité plus propice au respect des règles sanitaires.

« Ça va être une fiction. On est en train de développer le thème », poursuit M. Lauzier qui dispose d’une formation en production de vidéos et qui a récemment offert, au CCFS, des ateliers d’écriture scénaristique.

D’ailleurs, c’est justement à ce stade – l’écriture – qu’en sont rendus les trois élèves de l’élémentaire et les deux adultes qui participent présentement au projet. Le court métrage aux accents comiques sera vraisemblablement de saison : « Pour l’instant, ça a l’air de s’enligner vers une histoire de Noël », précise David Lauzier.

Les résidents de la région de Sarnia-Lambton qui désirent participer à cette initiative, devant comme derrière la caméra, doivent simplement contacter l’organisme. Il n’y a pas de limite quant au nombre de personnes qui voudraient contribuer à la production du film mais, en ce qui concerne la distribution, cela dépendra du nombre de personnages. Le tournage débutera en janvier, sans doute dans une maison où se trouvera encore des décorations du temps des Fêtes, tandis que le montage se fera en février.

Une attention sera également accordée à publiciser la présentation publique de l’œuvre. Dans le meilleur des cas, autrement dit si le gouvernement relaxe ses interdits sanitaires, le CCFS pourrait, en mars, louer une grande salle et présenter le film à un public restreint en présentiel, quitte à offrir plusieurs représentations pour accommoder tout le monde. Sinon, ce ne sont pas les solutions de rechange qui manquent : une diffusion en direct sur YouTube ou Facebook pourrait ainsi être suffisante s’il s’avère impossible de rassembler une foule.

Cela dit, bien du plaisir attend les participants au projet qui immortaliseront sur pellicule (ou plutôt en format numérique) la vie francophone à Sarnia.

PHOTO – David Lauzier présente les affiches promotionnelles des ateliers d’écriture scénaristique et de la production du film.