Dès les premiers jours de décembre, la température hivernale frappait de plein fouet le sud de l’Ontario et la neige n’a pas tardé à s’y accumuler. Les météorologues avaient donc raison dans leurs prévisions à long terme : l’hiver 2018 est passablement rude au grand dam de la majorité des gens. Par contre, les amateurs de sport ne s’en plaindront pas forcément.

Il y a en effet bon nombre d’activités qui se pratiquent durant ces trois mois de froidure. Dans le Sud-Ouest, il n’y a guère que le mont Boler, à London, qui permet aux skieurs et aux planchistes d’assouvir leur passion. Par contre, le patinage est plus facilement accessible et tant London que Sarnia disposent de belles patinoires intérieures et extérieures. Pour ce qui est du hockey, les passionnés savent depuis l’enfance que l’imagination peut se substituer à bien des pièces d’équipement, quoique rien ne remplace une véritable surface glacée en bonne et due forme. Pour compléter le portrait, le ski de fond, la raquette, le curling, la luge, etc., trouveront chacun preneurs.

Mais 2018 s’inscrira aussi dans l’histoire puisqu’il s’agit d’une année olympique. En effet, du 9 au 25 février, la petite ville sud-coréenne de Pyeongchang accueillera des centaines d’athlètes et des milliers de visiteurs pour les XXIIIes Jeux olympiques d’hiver. Les caméras du monde entier seront braquées sur les 102 épreuves masculines et féminines qui sont départagées en 15 disciplines. Le saut à ski, le bobsleigh, le patinage artistique, le hockey, etc., tiendront en haleine des centaines de millions de téléspectateurs de partout dans le monde, sans compter les cérémonies d’ouverture et de clôture qui génèrent toujours un intérêt qui va bien au-delà du cercle plus restreint des sportifs de salon.

Avant d’entamer cette célébration des sports de neige, de glace et de glisse, un certain protocole encadre et promeut toujours l’enthousiasme devant entourer les Jeux. L’une de ces traditions est le relais de la flamme olympique. Ainsi, depuis le 1er novembre, la flamme zigzague la Corée du Sud, transportée de communauté en communauté par des porteurs choisis pour l’inspiration et la fierté qu’ils suscitent chez leurs compatriotes. Pendant 100 jours, soit jusqu’à l’ouverture des Jeux, la flamme rappellera les valeurs promues par cet événement et contribuera, comme dans tous pays hôtes, à affermir l’attachement des Sud-Coréens à l’endroit de leur équipe nationale.

Après la magie du temps des Fêtes qui met toujours un baume sur ces longues journées sombres et glaciales, les sports d’hiver procureront à leur tour bien des occasions d’oublier les inconvénients de cette saison difficile. Sportifs du dimanche et athlètes professionnels peuvent donc se réjouir de ces quelques semaines qui leur permettront de se dépenser sans compter.

PHOTO : Les skieurs profitent de la belle neige du mont Boler.