Le mercredi 28 juillet lors d’un échange en vidéoconférence organisée entre Paris et Ottawa, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, et Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien, ont signé un Accord de coproduction dans les domaines du cinéma, de la télévision et des services de médias audiovisuels entre le gouvernement de la République française et celui Canada.
La France et le Canada, deux ardents défenseurs de la diversité culturelle, coproduisent régulièrement ensemble. Ainsi, entre 2015 et 2020, une centaine de coproductions ont été conclues entre ces deux pays.
Ce nouvel accord remplacera les deux accords de coproduction actuellement en vigueur, qui avaient été signés en 1983, le premier concernant les œuvres cinématographiques, et le second, les œuvres télévisuelles. Il couvre l’ensemble des œuvres audiovisuelles, qu’elles soient destinées à une première diffusion dans les salles de cinéma, sur un service de télévision ou sur un service de médias audiovisuels à la demande.
Cet accord offre aux professionnels français et canadiens de plus grandes facilités de collaborations dans les domaines de l’audiovisuel et représente l’aboutissement d’un ambitieux travail commun entre le ministère du Patrimoine canadien et celui de la Culture français, qui veillent au développement de la coproduction internationale.
Pour être reconnues comme coproductions dans le cadre de cet accord, et ainsi être admissibles aux dispositifs d’aides qui dépendent de cette reconnaissance, les œuvres devront être réalisées dans des conditions strictes d’engagement d’artistes ou de techniciens des deux pays coproducteurs, avec obligation d’une contribution effective du partenaire minoritaire dans la réalisation de telles œuvres. Cette obligation témoigne de la volonté de la France et du Canada d’intensifier leur coopération audiovisuelle.
« Je suis fier d’officialiser cette nouvelle entente plus moderne avec la France, notre plus important partenaire en matière de coproduction en français. La relation de choix qui unit nos deux pays se traduit aujourd’hui par ce nouvel appui fort à nos secteurs culturels », a affirmé Steven Guilbeaulté
« Cet accord innovant et unique en son genre vise les coproductions d’œuvres destinées non seulement aux salles de cinéma, mais aussi à la télévision et aux plateformes numériques. Il symbolise l’amitié et la proximité entre les professionnels français et canadiens de l’audiovisuel », a ajouté Roselyne Bachelot-Narquin.