Guilène Fotso est enseignante à l’école Saint-Jean-de-Brébeuf, à London. Elle est aussi une figure connue du milieu communautaire, non seulement à London, mais dans tout le Centre-Sud-Ouest. En effet, au cours des deux dernières années, Mme Fotso a grandement contribué, avec d’autres, à mettre sur pied le concours Épelle-moi Canada qui s’avère une formidable réussite. Au sein de l’organisation, elle est aujourd’hui vice-présidente Pédagogie et Activités, coordonnatrice régionale Centre-Sud Canada et présidente de secteur London, Middlesex et environs.

Ses nombreuses responsabilités liées à Épelle-moi Canada l’ont amenée à découvrir un mouvement fondé en 1944 par des Franco-Ontariens. « Plusieurs de nos régions ont eu le soutien du Club Richelieu, raconte Mme Fotso. Par curiosité, je me suis renseignée en ligne sur ce que c’est ». Le Club Richelieu, qui se divise en clubs locaux que l’on trouve au Canada et ailleurs dans le monde, a pour mission de promouvoir la francophonie et de soutenir la jeunesse par des actions sociales, éducatives et culturelles. Il va sans dire que son mandat complète à merveille celui d’Épelle-moi Canada et Guilène Fotso n’a pas tardé à se rendre compte de tous les bienfaits que pourrait apporter pareil organisme à London, non seulement pour épauler les bénévoles d’Épelle-moi Canada, mais aussi pour le mieux-être de la communauté francophone en général.

Dans ses recherches destinées à poser les bases d’une antenne locale du Club Richelieu dans sa ville, Mme Fotso a réalisé que celle-ci avait en fait déjà existé et n’avait même jamais réellement disparu : il y a eu, il y a quelques années, un Club Richelieu à London, mais il est devenu inactif dans les mois suivant sa création. Après avoir contacté son ancienne direction et mis la main sur la charte, le drapeau et la cloche (des symboles qu’ont tous les clubs), Guilène Fotso a entrepris de procéder à sa relance. Elle a jusqu’à maintenant réussi à intéresser une douzaine de personnes à l’idée de devenir membre de ce club et ira de l’avant lorsqu’elle aura une vingtaine de noms.

Entretemps, Mme Fotso n’a pas perdu de temps pour nouer des contacts avec les instances dirigeantes du mouvement Richelieu qui ont accueilli avec un grand intérêt cette initiative. L’enseignante de London s’est même rendue au congrès du Richelieu International qui s’est tenu à Montréal du 18 au 20 mai derniers et y a rencontré son président, Luc Doucet, de même que l’agent de liaison de l’organisme pour la région des Grands Lacs, Alain Breton.

Les membres Richelieu qu’elle a rencontrés étaient émus et enthousiastes à l’idée que cet ancien club revive à London et ont conseillé Guilène Fotso sur les démarches à entreprendre. M. Doucet envisage même de venir à London pour visiter le club au moment où il renaîtra. L’AGA pourrait d’ailleurs avoir lieu aussi tôt qu’en juillet prochain. En tout cas, Mme Fotso, qui fourmille d’idées et espère avoir des collaborateurs à ses côtés pour les mener à bien, croit que l’organisme devrait être fonctionnel avant la fin de l’été.

Il en coûte 125 $ pour adhérer au Club Richelieu, une somme qui sert notamment à financer ses activités. Bien que d’autres organismes aient des mandats similaires, le Club Richelieu est le seul qui s’adresse spécifiquement aux francophones. Guilène Fotso espère que l’importance de sa raison d’être qui se rapporte aux jeunes et au fait français en incitera plus d’un à joindre ses rangs. Ceux qui souhaitent obtenir davantage de renseignements sur ce projet peuvent contacter Mme Fotso à l’adresse guilenengamewe@epellemoicanada.ca.

 

PHOTO – De gauche à droite : Alain Breton, agent de liaison, Guilène Fotso et Luc Doucet, président du Richelieu International