L’Association ontarienne de basketball (AOB) annonçait il y a quelques jours que la ville de London avait été choisie pour accueillir l’édition 2016 de quatre de ses championnats provinciaux. Pendant huit fins de semaine en avril et mai, l’évènement, qui se tiendra ça et là dans la province, devrait attirer un total de 

1150 équipes, 16 000 athlètes, 2500 entraîneurs, 1200 officiels et 2500 bénévoles, sans compter les journalistes et les nombreux spectateurs. La Coupe ontarienne est un des plus importants évènements du genre en Amérique du Nord.

London s’était trouvée plusieurs partenaires pour mousser sa candidature, dont notamment les quatre clubs locaux de basketball inscrit à l’AOB. Les membres de ces clubs (London Ramblers, London CYO, Gold Medal, London 86’ers) se sont engagés à contribuer au bon déroulement des championnats. Les organisateurs espèrent d’ailleurs faire de ces tournois de véritables évènements communautaires tout en faisant la promotion du tourisme à London. Ce dernier point n’est pas sans importance puisque c’était la première fois que la ville avait présenté sa candidature en partenariat avec Tourism London. 

L’impact économique de ces championnats est loin d’être négligeable. En 2013, une étude conduite par l’Alliance canadienne du tourisme sportif révélait que les revenus générés par la tenue de championnats à Ottawa s’étaient élevés à 1,3 million $ dans cette ville et à 600 000 $ ailleurs en Ontario. L’ensemble des compétitions avait engendré, à l’échelle de la province, des échanges à hauteur de 23 millions $.

L’AOB a également fait l’annonce des autres lieux où se tiendront les compétitions. Il s’agira des villes de Milton, Windsor, Brampton, North Bay, Ottawa et Kitchener-Waterloo, ainsi que des régions de York et du Niagara. Le nombre de championnats s’explique par la distribution par âge des joueurs, séparés en clubs Midget, Atom, Bantam, etc. L’AOB est un organisme sans but lucratif qui, depuis sa création à la fin des années 1940, se consacre à la promotion et au développement du basketball amateur.

Inventé au Massachussetts en 1891 par James Naismith, un entraîneur d’origine canadienne, le basketball s’est depuis fait connaître sur toute la planète et jouit d’une popularité qui ne se dément pas. Au printemps prochain, London sera à son tour témoin de son pouvoir d’attraction.