Depuis quelques années, le Carrefour communautaire francophone de London (CCFL) soutient les aînés francophones de London et de la région à travers plusieurs activités. Au début de la pandémie, l’une des subventions destinées aux aînés a été mise en suspens.
Une situation difficile à gérer au moment même où les aînés avaient, à cause de la COVID-19, de nouveaux besoins à combler et souffraient également d’un accroissement de leur isolement et d’une détérioration de leur santé mentale.
Début septembre 2020, la Fondation Trillium de l’Ontario a réactivé le financement des activités et le CCFL en a profité pour se doter d’une nouvelle coordinatrice, Adeline Le Roy. Son premier travail a été de communiquer avec les aînés pour comprendre leurs nouveaux besoins et faire une demande de modification de subvention qui a été acceptée.
Ce travail a porté ses fruits puisque la grande partie des activités que les aînés de la région faisaient et des services dont ils bénéficiaient ont été adaptés pour tenir compte de la situation actuelle.
Le club de conversation et le club de lecture ont recommencé leurs activités en ligne grâce à un abonnement à la plateforme virtuelle Zoom, la coordinatrice s’occupant même de la livraison à domicile du livre mensuel du Club de lecture : « Une opportunité pour certaines personnes isolées d’avoir un peu plus de liens sociaux », selon Mme Le Roy.
Certaines autres activités vont aussi reprendre en ligne tels les jeux de cartes et « CAAF en fête ». Rappelons que « CAAF » est l’acronyme du Carrefour des adultes et aînés francophones, le programme du CCFL destiné aux personnes d’âge mûr.
Un protocole a aussi été mis en place et de l’équipement sera aussi bientôt livré afin de rouvrir la bibliothèque de manière sécuritaire rapidement. En matière de sport, la pétanque est probablement la seule activité physique qui va reprendre en extérieur, au gré de la température et des intempéries.
En plus de ces activités sociales, une des grandes satisfactions du conseil d’administration du CCFL est la possibilité d’utiliser le service de navette de l’organisme pour que les aînés francophones qui n’ont pas de voiture puissent aller à des rendez-vous médicaux ou faire leurs courses alimentaires.
De l’aveu de certains aînés, c’est un vrai soulagement d’avoir accès à ce système sécuritaire et d’éviter les transports publics en cette période de pandémie.
SOURCE – CCFL