Le 12 avril 2018, le Temple de la renommée médicale canadienne, un centre d’interprétation du centre-ville de London, tiendra conjointement avec l’école de médecine et de dentisterie de l’Université Western une cérémonie pour reconnaître la vie et l’œuvre de six personnalités. C’est au Centre des congrès de London que se tiendra l’évènement qui enrichira la galerie de portraits du Temple de la renommée.

On connaît déjà le nom de ces personnalités qui contribuèrent à l’avancement de la médecine. Parmi elles se trouve le Dr Philip Berger, chef du Département de médecine familiale et communautaire à l’Hôpital St. Michael’s de Toronto de 1997 à 2013. Durant ses 40 ans de carrière, il s’est associé à de nombreuses causes, notamment dans le domaine des soins aux sidatiques, aux sans-abri, aux réfugiés et à ceux victimes d’une dépendance aux drogues.

Le Dr Brett Finlay, professeur à l’Université de la Colombie-Britannique, s’est quant à lui démarqué pour ses recherches sur les microbes, leurs liens avec l’asthme, la malnutrition et les maladies entériques. Auteur de plus de 500 articles dans des publications scientifiques, il est aussi connu pour avoir contribué à développer de nouvelles approches pour lutter contre les infections.

C’est surtout dans domaine de la neurologie que le Dr Vladimir Hachinski, chercheur à l’Université Western, s’est fait connaître. Ses travaux portent sur la prévention, le diagnostique et le traitement des arrêts cardiaques et de la démence. Il s’est également intéressé aux causes des migraines.

Le Dr Balfour Mount est le pionnier des soins palliatifs au Canada et on le crédite même d’en avoir inventé le nom. En 1974, il a fondé, à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal, la première unité de soins palliatifs intégrée d’Amérique du Nord et a travaillé pendant plus de 30 ans à généraliser des pratiques soulageant les patients en fin de vie.

Assurer une meilleure compréhension des maladies génétiques rares est une des causes auxquelles s’est attachée la Dre Cheryl Rockman-Greenberg de l’Université du Manitoba. Sa contribution exceptionnelle dans ce domaine fut particulièrement utile pour venir en aide à des minorités culturelles affectées par des troubles héréditaires.

Dans une perspective plus historique, Emily Stowe (1831-1903) sera également honorée. Elle devint, en 1867, la première femme à pratiquer la médecine au Canada. Ses engagements féministes l’amenèrent, entre autres, à fonder le Woman’s Medical College, à Toronto, en 1883.

Voilà donc une belle cohorte de spécialistes qui ont contribué au bien-être de l’humanité et qui méritent que leurs noms soient mieux connus du public.

PHOTO : Quelques-uns des portraits déjà en montre au Temple de la renommée médicale