Le Réseau-femmes s’est joint de multiples façons aux activités qui, ici comme ailleurs dans le monde, ont donné du relief à la Journée internationale de la femme. À Sarnia, London et Windsor, les trois grandes villes de son territoire, l’organisme a contribué à mettre en valeur les réalisations des femmes et les défis qui leur restent à relever.
À Sarnia, où se trouve le centre administratif de l’organisme, les célébrations se sont déroulées sous le thème du multiculturalisme. La centaine de participantes, issues de 25 pays (Brésil, Congo, Algérie, Burundi, Venezuela, Syrie, etc.) ont donné un ton bien particulier à cette rencontre festive qui s’est déroulée au centre communautaire Kiwanis. Des décorations illustraient cette variété d’origines et la place occupée par les femmes dans chacune d’elles. Les participantes ayant fait l’expérience de l’immigration ont d’ailleurs, entre autres sujets de discussion, échangé sur la façon dont s’est passée la transition entre leur pays natal et le Canada.
C’est aussi dans l’assiette que le caractère multiculturel de l’événement s’est révélé : certaines avaient cuisiné les mets les plus populaires dans leur culture. Un défilé de mode aux couleurs des quatre coins du monde a également égayé l’atmosphère. Qui plus est, une élève de l’École secondaire Franco-Jeunesse a étonné l’assistance par ses talents de chanteuse, entonnant quelques mélodies dans différentes langues. Après sa performance, les participantes ont eu l’occasion de conclure la soirée par quelques pas de danse.
L’activité était gratuite, le Réseau-femmes ayant assumé toutes les dépenses tout en bénéficiant de la générosité des unes et des autres. À ce propos, deux femmes entrepreneures ont ajouté une touche à l’événement que toutes ont pu remarquer : le magnifique et délicieux gâteau et les arrangements floraux, y compris la fleur avec laquelle chaque participante est repartie.
Mariah Amor, directrice générale du Réseau-femmes, dresse un bilan on ne peut plus positif de cette soirée, en particulier en ce qui touche aux liens qui se sont établis entre la francophonie locale et ces nouvelles arrivantes qui, jusque-là, avaient bien du mal à déceler à Sarnia ce bilinguisme canadien tant vanté à l’étranger.
London ne fut pas en reste car le Réseau-femmes, en collaboration avec d’autres organismes, a mis la main à la pâte pour que se tienne un souper-partage avec musique et divertissements. Là aussi, la thématique du multiculturalisme a été mise de l’avant.
À Windsor, le portrait sociologique des participantes fut assez différent, l’Union culturelle des Franco-Ontariennes rassemblant en bonne partie des dames d’un certains âge et de souche canadienne-française. Le Réseau-femmes avait invité à leur rencontre Nancy Lehoux, conférencière, qui les a entretenues de développement personnel. La communauté camerounaise a elle aussi profité de la Journée de la femme pour tenir, toujours à Windsor, une soirée de témoignages et de discussions centrées sur le parcours des immigrantes et leur intégration socioprofessionnelle. Le Réseau-femmes était là aussi de la partie.
PHOTO: Pareille activité vaut bien une main d’applaudissements!